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Message par Moinonminou Sam 13 Nov 2010 - 21:26

Voici ma première fan-fiction (qui se trouve déja sur le fofo wakfu). Donc, voici les 4 premiers chapitres...(Le deuxième est nul pour information)

Chapitre 1 : Cambriolage

Les ruelles d’Alaciance sont désertes, calmes et sombres. La lune les éclaire de ses faibles rayons blancs. Les habitants se sont endormis dans un paisible sommeil. La rue du commerce a perdu son agitation habituelle journalière. Les stands fermés ont l’air abandonnés. Les magasins ont leurs enseignes éteintes. Un chat somnole sur la marche de la poissonnerie bougeant ses oreilles dans tous les sens à intervalles réguliers, captant des bruits que personne n’entend. Il restait encore quelques aliments à terre que leurs propriétaires avaient laissés durant les bousculades du marché. D’autres chats se bâtaient pour une carcasse de poulet dans les poubelles. Le chat devant la poissonnerie leva rapidement la tête vers l’endroit le plus sombre de la ruelle. Il pivota agilement ses oreilles vers le bout de l’impasse. Soudain, une ombre s’y échappa, montant vivement sur les toits, silencieusement. L’ombre se déplaçait agilement sur les toits noirs des nuits. Quand elle finit son trajet sur les toits, elle sauta à terre près de l’épicerie suivit par le regard du chat. Elle du sentir qu’on la regardait car elle se retourna vers le minet. Deux points lumineux apparurent dans l’ombre. Le chat, affolé couru dans le jardin le plus proche. Une fois qu’il se soit éloigné, l’ombre se tourna vers la porte verrouillée du magasin. Une fois qu’elle eut contemplée la serrure, elle prit une paille de fer dans le sac qu’elle portait sur son dos, elle l’enfonça dans la serrure et la pivota dans tous les sens. Un click se fit entendre. L’ombre ouvrit la porte du magasin sans peine. Elle y entra et y resta durant quelques minutes. Elle y ressortit, le sac plein à craquer. Elle referma la porte et y mis un papier signé. L’ombre disparut, courant à toute jambe dans les ruelles sombres et endormies de la ville.

Le réveil de la princesse d’Alaciance sonna, il était l’heure de se lever. La princesse sortit péniblement de son lit, s’habilla et sortit de sa chambre. Elle put apercevoir que l’ambiance du château était mouvementée. Tous les serviteurs de son père couraient dans le couloir dans tous les sens. Elle se décida à partir vers la salle à manger où son petit déjeuné l’attendait. Elle s’assit sur le fauteuil rouge pourpre et attaqua sa tartine. Son père arriva dans la salle à manger en fulminant le nom de la célèbre voleuse. Depuis quelque temps, elle s’était introduite dans la ville et volait sans bruit les épiceries et magasins. La police n’arrivait jamais à mettre la main sur cette voleuse silencieuse et n’avait aucun indice sur sa personnalité, ce qui mettait le roi en colère. La voleuse volait en silence la nourriture et repartait ne laissant qu’un petit papier sur la porte fermée et verrouillée. Sur le papier, elle lassait sa signature : La féline furtive. Tout le monde la surnommait le Minou, pourquoi ? Ça la princesse ne le savait pas. Le roi ressortit aussi vite qu’il était venu. La princesse soupira et entama sa troisième tartine. Le roi revenu.

[i]Père, que ce passe-t-il ici ?
- Le Minou a encore réussit à cambrioler sans que personne ne s’en aperçoive. Elle a cambriolé l’épicerie de l’Enutrof, rue des commerces. Comment fait-elle ? Fulmina-t-il avant de repartir encore de la salle à manger.
- Bah…elle fait Miaou, répondit la princesse.


Le silence retomba. La princesse finit sa cinquième tartine et entama son bol de lait froid. Une féca fit son apparition dans la salle.

Princesse Miamimwa, votre professeur de français est arrivé.
- Merci Mlle Jeana', dîtes-lui que j’arrive tout de suite.


Miamimwa finit son bol de lait froid et courue jusqu’à sa chambre. La salle de Miamimwa était assez spacieuse et semblait vide. A gauche, un lit à deux places de princesse. Aux côté du lit, deux tables de nuits où dans une se serrait des livres. Un immense tapis rouge était en-dessous du lit de la même couleur. A droite, un immense bureau avec des livres superposés les uns sur les autres en une tour de pise. A côté du bureau, dans le coin de la chambre, une porte qui conduisait à sa salle de bain et à son dressing. Tout au bout de la pièce, en face de la porte où venait d’entrer la princesse, une porte vitrée conduisant à son balcon. La princesse alla jusqu’à son bureau et pris un livre vert dans la pile. Elle se dirigea ensuite vers le côté droit du lit royale. Un rideau revêtait tout le pan du mur. Elle le souleva et appuya sur le mur. Une sorte de passage secret s’ouvrit, donnant sur un escalier descendant. Elle y entra et referma la porte derrière elle. Elle descendit l’escalier quatre à quatre et déboucha sur un cul de sac. Elle poussa le mur devant elle et un autre passage s’ouvrit. Elle entra dans la pièce et referma la porte mystérieuse. La salle d’études était plus petite que sa chambre et y renfermait un bureau, en face de ce dernier, un tableau noir accroché au mur, et une immense bibliothèque recouvrant deux murs de la salle. La princesse s’assit au bureau.

Je suis prête ! clama-t-elle.

Un jeune homme entra alors, des livres sous le bras. Il s’avança jusqu’au bureau et s’inclina. Miamimwa lui dit bonjours et il se remit droit. Le cours put commencer.

Mlle Jeananas alla écouter à la porte des études. Le cours se passait comme prévu. Elle repartit sifflotant joyeusement. Jeananas était la demoiselle d’honneur de la princesse, mais aussi son amie. Elle avait le même âge que la princesse. Durant son enfance, un incendie ravagea sa ville. Cela s’était passé durant la nuit. Elle s’était réveillée à cause des volutes de fumées qui s’échappaient de sa porte. Elle avait courue jusqu’à la chambre de ses parents pour les avertir, mais s’était trop tard, le feu venait de leur chambre. Elle sortit en courant de sa maison. Au tour d’elle, toutes les maisons étaient en flammes. Elle sortit en vitesse de la ville. Il n’y avait personne. Elle courue vers l’arbre de ses amis, personne…Toutes les personnes qu’elle connaissait étaient mortes dans l’incendie, elle était la seule survivante de Yalforiv. A ses neuf ans, elle avait tout perdu. Elle avait ensuite errée vers le château du roi qui dirigeait sa ville. Elle découvrit pour la première fois les rues accueillantes et chaleureuses d’Alaciance. On lui indiqua la route du château. Le roi la recueillit. C’est ainsi qu’elle devint l’amie de la princesse et plus tard, sa demoiselle d’honneur. Elle se dirigea vers la cuisine. La cuisinière lui indiqua deux paniers. Jeananas la remercia et sortit par une porte donnant sur l’extérieur, et partie vers la ville. Elle marchait sur un sentier que seul le personnel pouvait emprunter. Au loin, on pouvait apercevoir la ville. Malgré le vol du Minou, Alaciance était mouvementée de ses cris et bousculades habituelles. Elle leva son regard vers le ciel bleu azur, immaculé de quelques nuages cotonneux. Le soleil était là et illuminait la figure de la féca. Une superbe journée s’annonçait. Quelques minutes après, elle entra dans l’enceinte de la ville bruyante. Le passage débouchait sur la rue des commerces agitée par le marché matinal. Les stands étaient ouverts. L’après-midi, se serait aux magasins d’ouvrir leurs portes. Jeananas, les paniers aux mains entra dans la foule du marché. Elle se dirigea vers le stand des légumes, gardée par un écaflip.

Tiens ! Jeananas…cela fait quelques temps qu’on ne s’est pas vu ! J’imagine que tu prendras comme d’habitude.
- Comme d’habitude !, sourit Jeananas.
- Alors, comment va la princesse ? Et le roi ?, demanda l’écaflip en remplissant un sac d’aliments de tout genre.
- La princesse bien, mais le roi est en colère…à cause du cambriolage.
- ha la la ! Ce Minou est vraiment rusé ! Bon, et toi, comment vas-tu ?
- Bien ! dit Jeananas, reprenant le panier rempli et en donnant les kamas.
- Ha…je me rappelle de ton arrivée ici comme si c’était hier ! Tu étais si petite et si mignonne…Une petite blondinette perdue et si fragile…
- Ouais ouais ! Bon, bonne journée !
- A toi aussi !


Elle se dirigea vers le stand de viande. Soudain, quelque chose attira son regard. Au milieu de la foule, une xélor la regardait. Jeananas frissonna de peur. Cette xélor avait quelque chose d’anormal. Le robot était immobile. Toutes deux se fixait au milieu de la foule. Jeananas regarda autour d’elle, tout le monde vaquait à ses occupations et ne semblait remarquer sa présence. Elle regarda de nouveau la xélor, mais ne put. Elle avait disparue. La féca regarda aux alentours, aux stands les plus proches…elle n’était pas là. Elle avait bel et bien disparut. Jeananas haussa les épaules et continua son chemin vers le stand de viande.

Je n’ai plus qu’à vous dire. Au revoir princesse, finit le professeur d’histoire.
- Bien…passez une bonne journée professeur.


L’éniripsa sortit de la salle. Une fois partit, Miamimwa s’affala sur le bureau en soupirant. Elle jeta un regard vers la fenêtre. Il faisait beau et elle devait rester enfermée pour écouter les cours ennuyants. On toqua à la porte. Ça devait être le professeur de mathématiques. Une idée immergea de son esprit.

Heu…je peux entrer ?, demanda le professeur derrière la porte.
- Heu…non ! La princesse ne pourra vous recevoir aujourd’hui. Son père l’a enfermée dans sa chambre, répondit Miamimwa, en imitant la voix d’une servante.
- Bon, très bien…
- Un conseil, n’allez pas voir le roi, il est vraiment en colère ce matin…
- Bon, très bien. Merci.
- Ho… mais de rien !


On entendit les pas s’éloigner de la porte. La princesse sauta de son siège et courue, ses livres sous le bras vers le passage secret. Une fois dans sa chambre, elle alla reposer ses livres sur son bureau et alla sur le balcon. Le soleil était là, accroché au ciel bleu. Les nuages avaient disparut. Miamimwa inspira profondément. Un sourire s’afficha sur son visage royal. Ce n’était pas souvent qu’elle souriait. Etant petite, à ses trois ans, elle avait perdue sa mère, emportant avec elle les rires de la petite princesse et ses sourires. La princesse regarda le ciel.

Maman…là-haut…est-ce que tout va bien ?

Un silence pesant retomba. Un oiseau chanta.

Moi, ça ne va pas. Tu me manque tu sais…J’ai envie de sortir de ce château, de cette ville. J’ai envie d’aventure ! Comme dans le livre que tu me lisais avant de m’endormir…tu te rappelle ? Avec la princesse des bois…traversant dangers et périls pour sauver des gens… Au lieu de pourrir dans un château à écouter des cours ennuyant. Qu’aurais-tu fais toi ? Hein…Maman…

Une larme s’échappa de l’œil gauche de la princesse. Sa mère, une sacri respectable, avait bravée dangers avant de trouver le prince Elane, le père de la princesse, un Iop. Miamimwa était une belle sacri, tout comme sa mère. Miamimwa avait des cheveux châtains aux reflets grisâtres ou marron clair, cela dépendait de la saison. Ses yeux étaient bleus. A son œil gauche, une marque en forme de cuisse de poulet était comme tatoué. Quand elle fermait les yeux, on pouvait le voir en entier. Elle avait exactement 15 ans et s’ennuyait à mourir dans son château. Jeananas était sa seule amie. Elle était blonde et avait des yeux bleu-vert. C’est la seule avec qui le temps passait plus vite. Toutes deux avait perdu un ou plusieurs êtres chers, ce qui les réunissait depuis leurs neuf ans. Au début, Miamimwa n’aimait pas trop Jeananas. Elle la trouvait vulgaire et cruche. Un jour, Miamimwa, pour s’en débarrasser lui avait dit de rentrer chez ses parents. La petite blondinette s’était alors mise à pleurer. La princesse s’en était étonnée et lui demanda pourquoi elle pleurait. Jeananas lui répondit qu’elle avait perdue ses parents dans un incendie. Elle lui avait tout raconté. C’est à partir de cette discutions qu’elles se lièrent d’amitié. Miamimwa regarda l’arbre à coté de son balcon. Un oiseau préparait son nit. Le printemps arrivait, avec sa saison des amours.



Chapitre 2 : Souvenirs


Jeananas rentra du marché les paniers pleins et la pensée occupée. Elle remonta le sentier vers le domaine du Roi sous un soleil de fin de journée d’été. Un oiseau vola au-dessus de sa tête en sifflotant tout heureux et Jeananas s’empressa de lui répondre en agitant sa main, comme une enfant. Quelque chose attira son regard plus loin.

Elle aperçut deux jeunes filles jouant dans les champs. Elles couraient, sautaient, faisaient des galipettes joyeusement. Elles portaient des robes légères toutes teintées de vert par l’herbe dans laquelle elles jouaient. Leurs cheveux volaient derrière ces deux petites, tout effilochés par les actions qu’ils avaient du mal à suivre. Le climat se refroidit un peu, un tapis de feuilles multicolores recouvrait l’herbe. Les deux petites étaient toujours là, courant et riant aux éclats, habillées de robe aux couleurs de la saison.
Elles étaient là, à ramasser le plus de feuille possible pour en former un tas. Une des deux petites s’élança vers la pyramide multicolore et donna un grand coup de pied dedans. Une pluie de feuille rouges, marron et or tomba sur les deux petites. Les feuilles se transformèrent petit à petit en flocons blancs, tombant sur ce manteau pur et froid recouvrant le sol de quelques centimètres. Les deux petites riaient toujours, en formant des petits nuages s’échappant de leurs bouches souriantes. Elles étaient emmitouflées dans de gros manteaux. Elles se roulaient dans la neige, s’envoyaient des boules blanches. Elles tournaient autour d’un bonhomme de neige qu’elles avaient formée quelques instants plutôt. La neige s’estompa pour laisser place à la verdure éclatante de l’herbe. Les deux petites s’étaient découvertes et roulaient dans l’herbe. Une brise printanière fit voler les cheveux de Jeananas. Une larme coula sur sa joue, elle l’essuya de suite toujours en contemplant les deux jeunes filles. Une des deux se leva et regarda Jeananas.
La petite était blonde aux yeux verts.
Elle lui sourit et appela son amie brune aux yeux bleus. Les deux petites regardèrent Jeananas en leur faisant des grands signes. Jeananas leur répondit. Les deux filles disparurent laissant place au vide. L’été revint.

Jeananas était là, immobile, stupéfaite, des larmes coulant sur ses joues. Elle les essuya du revers de la main et repartit en direction du domaine, pressant le pas. Tant de choses qu’elles avaient faites ensemble elle et Miamimwa, étant enfant. Jeananas soupira. Elle avait dû cesser d’appeler son amie Miam’ pour opter « Princesse » quoique Miamimwa lui demandait de l’appeler au moins par son prénom. La jeune fille était devenue sa dame de compagnie ou plutôt sa servante. Le roi lui avait pourtant proposé de devenir sa fille par adoption, mais la petite blonde avait refusé. Jeananas arriva vers la porte.

Jeana’ !!, l’appela une voix.

La concernée recula de quelques pas et aperçu Miamimwa sur le balcon, lui faisant des signes de la main avec un grand sourire sur le visage. La petite brune lui réapparut aux côtés de son amie. Jeananas rendit son sourire à son amie et rentra vite dans la cuisine laissant perplexe Miamimwa perchée.

Ha te voila enfin ! lança la grosse cuisinière à la jeune fille les paniers dans les bras.
- Excusez-moi…je vous ai fait attendre ?
- Ça tu peux le dire, mais dépêche-toi vite ! Passe-moi vite les pommes de terre, le dîner de monsieur ne va pas tarder à être servis et il n’est toujours pas près!, rechigna la femme.


Jeananas sortit vite des pommes de terre d’un de ses paniers en osier, les remis à la cuisinière et alla ranger les autres aliments dans la chambre froide dans l’arrière de la pièce. Quand elle revint frigorifiée, la cuisinière préparait un gratin copieux. Jeananas s’approcha la femme corpulente, s’adossa au mur le plus proche et contempla le travail droit et réfléchi de la cuisinière.
Miamimwa rentra dans sa chambre et se jeta sur son lit. Bientôt, Jeananas pourra venir la voir et elle s’en réjouit. Elle avait hâte de lui parler de sa ruse pour ne pas avoir cours. A ce souvenir de victoire, de la voix confuse du professeur de mathématiques, elle éclata de rire. Son rire résonna dans l’immense chambre plusieurs fois. La princesse écouta ce rire interminable. Elle se rendit compte qu’elle avait rit, mais seule. Il n’y avait personne avec qui elle pouvait partager ses rires. Une servante ouvrit sa porte.

Vous allez bien mademoiselle ?, demanda-t-elle.
- Oui…veuillez repartir et fermez la porte !, grogna Miamimwa.
- Ha, excusez-moi…dit la jeune dame.
- Attendez ! La prochaine fois, toquez à la porte et attendez que je vous donne l’autorisation d’entrer petite insolente !, grogna Miamimwa ne lui adressant toujours pas un regard.
- Tr…trè…très bien, bafouilla la servante plus âgée que la princesse en fermant la porte.


Miamimwa descendit du lit en soupirant. Elle regarda vers sa table de nuit où trônait quelques photos. Elle les prit et alla s’installer dans un fauteuil. Sur une des photos, il y avait sa mère et elle. Elles jouaient à la poupée. Miamimwa jeta un coup d’œil vers l’armoire, où était caché sa maison de poupée ainsi que ses occupantes. Elle regarda la photo suivante où cette fois-ci, elle était avec Jeananas, jouant aux poupées, elles se battaient pour avoir les plus belle. Miamimwa ria intérieurement de ce souvenir. Maintenant, elles ne joueraient plus à la poupée ensemble. Tout ça était fini. Maintenant, la princesse était de nouveau seule, personne à qui parler durant toute la journée, à part, ses professeurs cultivés mais pas compatissant et ses servantes, toutes plus bêtes les une que les autres. Son père, ce n’est que rarement qu’elle pouvait le voir et même lui parler, toujours occupé par ses réunions, visites et autres. Miamimwa alla reposer les photos et pris un livre pour le lire.

Jeananas contemplait toujours la cuisinière dans son travail. Jeananas n’avait jamais cuisiné de sa vie. Peut-être devrait-elle essayé ? La cuisinière mis le plat dans un four puis se retourna vers Jeananas qui maintenant regardait le vide. Elle soupira et alla voir la jeune fille pensive.

Qu’as-tu cette fois-ci ?

Jeananas ne répondit pas, toujours occupée par ses pensées.

Je te l’ai déjà dit, c’est bien de t’être mise à servir le Roi et sa fille…mais que si tu pensais que c’était réellement une chose qui te tenait à cœur.

Jeananas contemplais toujours le vide et ne répondit pas. La cuisinière s’étonna. Elle agita sa main devant la figure de Jeananas, mais celle-ci ne broncha pas. La grosse dame l’appela. Jeananas sursauta et regarda la dame.

Comment on fait une omelette ? demanda Jeananas sérieusement.
- Comment on fait…commença la cuisinière avant de pouffer de rire.
- Quoi ? Qu’est-ce que j’ai dit ?
- Nan…c’est le fait de savoir que pendant une heure tu n’as fait que penser à une omelette ! Ria la dame.
- Ha non ! Je n’ai pas que pensé à ça.
- Bon alors, qu’est-ce qui te tracasse depuis tout à l’heure ?
- Plein de choses…avez-vous déjà vu un xélor ?
- Un xélor ? Tu sais, je suis née ici, au sein même de cette cuisine, et j’y suis encore ! Je n’ai jamais voyagée, et dans cette région c’est très rare d’en croiser. Pourquoi ?
- J’en ai vu une cette après-midi au marché…enfin, j’ai cru en voir une. Elle m’a regardé pendant quelque secondes avant de disparaître.
- Alors un conseil, ne lui adresse jamais la parole !
- Pourquoi ?
- Les xélors, ce n’est pas des gens en qui tu peux avoir confiance. On n’est jamais sûr de ce qu’ils font entre eux. Bon…je vais te chercher une recette d’omelette, vu que ça te préoccupe, dit la cuisinière, s’efforçant de changer de sujet.


Jeananas resta perplexe encore quelque minute. La grosse cuisinière chercha dans ses classeurs une recette d’omelette, puis après l’avoir trouvée la confia à Jeananas.

Tiens…et s’il y a encore quelque chose qui ne va pas, n’hésite pas à m’en faire part. dit la dame en lui faisant un clin d’œil.
- Oui…merci. Répondit Jeananas en souriant.


La cuisinière alla s’occuper de son gratin et Jeananas regarda sa montre. Après le repas, elle irait dans la chambre de Miamimwa pour parler ou jouer avec elle. Voyant que l’heure de repas était encore loin, elle se décida à essayer cette recette d’omelette.
La clochette sonna. Miamimwa dut sortir de son livre et aller manger. Elle commença à descendre les escaliers quand elle vit son père en bas. Elle courue pour aller le voir.

Papa !! s’écria-t-elle. Comme je suis heureuse de…
- Mais que fais-tu dans cette tenue ! Voyons, je t’ai dit hier que le roi de Célest-home et sa femme venaient manger ce soir ! Va vite te changer ! répondit d’un ton sec le roi.
- Oui Papa…
- Et je te l’ai déjà dit ! Papa c’est pour les mômes ! Maintenant c’est Père ! dit-il en partant vers la salle à manger. Et dépêche-toi je te pris !
- Oui Père…répondit Miamimwa et remontant péniblement les escaliers.


Elle arriva dans sa chambre, toujours aussi immense et froide. Elle se dirigea vers son dressing et pris une robe bleu marine pailletée. Elle l’a mis et alla se regarder dans son miroir. Cependant, quelque chose ne lui plût pas. Elle tourna sur elle-même en s’efforçant de sourire, mais nan, ça ne venait pas. Une illumination lui vînt. Elle alla se coiffer et mettre un peu de maquillage. Là, elle était sûr ça irait. Elle revint devant le gigantesque miroir. Là non plus. Elle soupira. Pourquoi ne se trouvait-elle pas…comment dire… « commode » ? Elle jeta un œil sur les vêtements qu’elle avait abandonné pour cette robe magnifique. Et soudain…elle sût. Quelque chose n’allait pas dans ce reflet que donnait cet immense miroir. La jeune et belle demoiselle qui essayait tant bien que mal de sourire, de se montrer sous un beau jours…tout cela ne servait à rien…car ce n’était pas elle-même. La vraie Miamimwa ne mettrai jamais une robe bleu marine à paillettes toute froufroutante, elle se vêtirait d’une robe simple, où d’une jupe et d’un haut simple comme ce qu’elle avait mise aujourd’hui. Elle soupira et sortit de sa chambre pour se diriger vers la salle à manger.


Chapitre 3 : La goute d’eau qui fait déborder le vase

Miamimwa arriva et fut annoncée par un serviteur. Trois adultes se levèrent et un adolescent. Tous s’inclinèrent et la princesse aussi. Puis elle se redressa et son père, un vieil énutrof, une jeune et belle crâ et un jeune crâ se rassirent. Une servante indiqua la chaise aux côtés du beau crâ qui devait avoir environ le même âge qu’elle.

M. et Mme. de Célest-home, voici ma fille, la princesse Miamimwa d’Alaciance, présenta le roi.

Le vieil énutrof marmonna un « enchanté » bougon et la belle crâ inclina sa tête par respect.

Princesse puis-je vous présenter mon fils, Elly de Célest-home, commença-t-elle.
- Enchanté, dit Miamimwa en inclinant sa tête vers le jeune crâ.
- Mais, tout le plaisir est pour moi, répondit Elly en baisant la main de la Sacri.


Miamimwa repris sa main et la posa à côté de son couteau. Son père le remarqua et lui fit une moue pleine de reproches. Le dîné put commencer par un apéro très léger. Miamimwa regarda le couple royale de Célest-home. Il devait être sûrement à l’origine d’un mariage arrangé, tout ce que craignait la princesse. Son père, durant une certaine période avait cherché des prétendants pour elle, mais elle s’arrangeait pour faire fuir les quelques jeunes hommes qui était venus la voir. La richesse du couple se voyait même jusque sur le visage de la crâ. Le maquillage qui ornait son gracieux visage coutait une fortune et était tellement réussit que ce n’était sûrement pas elle qui l’avait fait à la main, mais un professionnel payé pour la faire étinceler. Elle avait aussi un ruban assez fin, de couleur bleu marine, qui faisait le tour de son crâne passant sur son front, orné d’une magnifique pierre bleu sombre. La jeune dame revêtait une longue robe bleu turquoise ornementée de fils argentés qui étaient parsemés sur le tissu. Ses mains étaient équipées d’une multitude de bagues, toutes plus magnifiques que les autres. Elle devait avoir dans les trente ans, tandis que le vieil énutrof devait en avoir cinquante. Lui revêtait une chemise blanche qu’on ne trouvait pas dans n’importe quel magasin et avait sûrement été fait à la main. Elly devait avoir son âge donc environ quatorze, quinze ans. La belle reine trente ans…trente moins quinze…ça fait quinze ! Cette belle dame avait eu son fils à quinze ans. Le roi d’Alaciance appela sa fille qui sursauta et lui demanda si tout allait bien.

- Oui père…j’étais en train de repenser à mon cours de mathématiques qui m’a laissée fort confuse et…
- Alors si tout va bien, veux-tu bien faire la conversation avec le prince ? Merci ma chérie, la coupa le Roi qui n’avait rien écouté des propos de sa fille.
- Oui père…soupira la princesse et regardant son reflet dans son assiette d’ivoire.

Elle remarque qu’on avait sortit la vaisselle des grands jours. La dernière fois qu’il l’avait sortit, c’était pour ses dix ans. Le prince s’impatienta et tapota sur l’épaule de Miamimwa.
- Quoi…soupira cette dernière.
- Ton père vient de te demander de me faire la conversation…
- J’avais remarqué…soupira Miamimwa. Quel âge as-tu ?
- Tous juste quinze ans. Et toi ?
- Quatorze ans.
- Et as-tu déjà eu tes règles ? demanda Elly.
- Plait-il ?
- As-tu déjà eu tes règles ? répéta le prince du même ton.
- Et pourquoi cette question, qui ne concerne que moi ?
- Et bien… il est élémentaire d’avoir eu ses règles pour avoir un enfant.
- Oui, ça je le savais…mais en quoi cela vous intéresse-t-il ?
- Et bien… commença le jeune prince en rougissant.
- Alors ma fille, tu as l’air de bien t’entendre avec le prince, vit le roi.
- Père, môssieur Elly de Célest-home viens de me demander si j’avais déjà eu mes règles ! dit Miamimwa prenant soin de détacher chaque syllabes pour que ça s’imprègne dans le crânes des adultes présents à la table.


Un grand silence plomba l’ambiance à table.

- Chéri ! s'indigna la belle crâ à son fils.
- Nan, il a tout à fait raison de poser cette question à ma fille. Hé bien…qu’attends-tu pour lui répondre.
- Mais, excusez-moi de vous poser cette question mais, en quoi cela l’intéresse-t-il ? C’est ma vie privée, expliqua la princesse.


Le couple royal se regarda et puis tournèrent leurs regards vers le roi d’Alaciance.

- Mais enfin ma fille…je te l’ai dit ce matin…c’est…
- Non père ! Vous ne m’avez rien dit sur ce sujet ce matin si ce n’est que le Minou avait encore cambriolé une boutique….et…
- D’où tu me coupe la parole ma fille ? Je disais…
- Je vous coupe la parole père, parce que c’est ce que vous faîtes toujours. Vous ne m’écoutez jamais ! Je n’existe plus dans votre vie, si ce n’est une personne gaffeuse dont vous ne vous intéressé pas ! Alors maintenant, je vous écoute. Qu’auriez-vous dû me dire ce matin ?
- Votre père et moi-même avons décidé de vous fiancer vous et mon fils, répondit le vieil énutrof. Et maintenant que vous êtes au courant veuillez répondre à cette question : Avez-vous déjà eu vos règles ? Car ceci est important si vous pouvez dés maintenant porter un enfant de mon fils.


Le monde s’embla s’écrouler sur la tête de la princesse. Alors ce prince pervers allait devenir son fiancé ? Porter un enfant à son âge ? Mais il en état hors de question ! Elle n’avait que quatorze ans, et non vingt ans ! La princesse se racla la gorge. Tout le monde attendait la réponse impatiemment à part la dame qui regardait son assiette perplexe.

- Hé bien…commença Miamimwa. Je…
- Excusez-moi…mais l’entrée est servie, annonça Jeananas qui venait de rentrer dans la salle à manger par la porte des cuisines, sauvant la vie à la princesse.
- Bien…dit le Roi.


La grosse cuisinière entra avec un plat dans le quel se trouvait l’entrée. Au plus grand étonnement, celui-ci était une omelette aux asperges. La cuisinière, après avoir servit ce plat annonça que ce n’était pas elle qui l’avait fait, mais son assistante aux fourneaux : Jeananas. Cette dernière s’avança et salua les invités. Miamimwa lui sourit et contempla l’œuvre de son amie dans son assiette d’ivoire. Le roi des lieux sourit à la petite blonde qui rougit. Le roi de Célest-home regardait son entrée avec répugnance. Sa femme elle était très heureuse à l’idée de gouter à la première de la jeune fille. Elly, Miamimwa ne le regarda pas et ne sut donc pas ce qu’il ressentait devant ce plat des plus ordinaires. Le roi donna le coup d’envoi pour déguster. Miamimwa attaqua l’entrée la première. Elle inséra un morceau d’omelette dans sa bouche et son palais s’embla s’illuminer des gouts les plus étranges et excellents. Elle se tourna vers son amie qui avait le trac, cela ce voyait à la façon dont elle se tordait les mains. Pour la décontracté, Miamimwa lui tendit un pouce.

- Non Chérie ! Ne goutez pas à cette chose ! s’écria l’énutrof avant que sa femme eut le plaisir de gouter l’entrée. C’est sûrement empoisonné !
- Voyons chéri…goutez-vous-même…ceci m’a tout l’air d’être excellent.
- Oui Père…c’est succulent ! Même notre abruti de cuisinier ne sait pas faire un met aussi bon ! s’exalta le jeune prince aux côté de Miamimwa.


Le mari, poussé par sa femme enfourna une fourchette. Une lueur s’alluma dans ses yeux. Un sourire s’afficha sur son visage tout fripé. Il regarda Jeananas et lui fit un clin d’œil. La jeune fille rougit jusqu’aux oreilles et disparut derrière les portes des cuisines. Le dîner continua sans retoucher à la question tant crainte par la princesse. A la fin du repas, la reine chuchota quelque chose à l’oreille de son époux. Ce dernier hocha la tête.

- Est-ce que la jeune féca pourrait venir ici ? demanda-t-il au Roi.
- Bien sûr. Veuillez appeler Mlle Jeananas.


La jeune servante appela la jeune fille qui apparut quelques minutes après. Elle s’inclina encore une fois et se redressa quand le Roi de Célest-home lui adressa quelques mots.

- Mademoiselle, comment vous appelez-vous ?
- Jeananas, monsieur.
- D’où viens-tu ?
- De Yalforiv.
- De Yalforiv ? Ce nom ne met point familier…où est-ce ?
- A quelques kilomètres d’ici, mais elle a brulée il y a maintenant cinq ans…j’en suis la seule survivante.
- Ho…pauvre petite, geignit la reine.
- Cela est tout à fait atroce… nous nous sommes dit, mon épouse et moi, après avoir gouté ton excellente omelette si tu voulais bien te mettre à notre service, où nous te payerons, te logerons et te nourrirons.


Le visage de Jeananas tout souriant perdit sa joyeuseté tout comme Miamimwa qui regardait son amie. La jeune blonde baissa les yeux et répondit à la négative.

- Je rejette votre offre, le temps que ma maîtresse ne sera pas encore mariée à votre fils…Quand elle le sera je me mettrai au service de votre maison tout en restant au service de Mlle la princesse. Comme cela, ça me donne le temps d’apprendre d’autres recettes.
Le couple royale s’interrogea du regard et ensuite répondirent qu’ils étaient d’accords avec cette offre. Le dîner se termina ainsi. Miamimwa se leva et alla vite vers Jeananas pour aller dans sa chambre avec son amie comme à l’habitué. Cependant, son père l’appela.
- Ma chérie, pourrais-tu t’occuper de monsieur le prince ? Merci, ma chérie.
- Bien…venez ! dit-elle en regardant le crâ.


Le crâ arriva dans une démarche solennelle, qui donna envie au poing de Miamimwa de se retrouver sur sa joue princière. La princesse fit un faux-sourire au prince et monta dans sa chambre en compagnie de son amie et du crâ. Elle put enfin commencer une conversation avec son amie en ignorant l’adolescent qui attendait qu’elles s’occupâssent de lui.

Jeananas arriva devant la chambre de la princesse suivit du débile qui avait mis dans une situation embarrassante son amie. La princesse avait sa main sur la poignée. Jeananas, voyant qu’elle ne bougeait pas s’approcha de son amie. Cette dernière tourna vers elle un regard fripon. Jeananas lui sourit. Miamimwa actionna la poignée et entra aussi vite dans la chambre qu’elle le put avec sa robe. Jeananas se mis à courir vers le lit doublant la princesse, laissant perplexe le prince sur le pas de la porte. Les deux jeune filles se jetèrent sur le lit et prirent chacune un oreiller et se mirent à se taper dessus tel était le rite du soir. Leurs rires fusionnèrent avec leurs coups d’oreillers. Jeananas utilisait de temps en temps un peu de son bouclier pour parer les coups de son amies qui s’en plaignait. Peu à peu, ce n’était plus une bataille de polochon, mais une vraie bataille. Cependant, les filles rigolaient toujours durant leurs attaques. Elles s’arrêtèrent un moment pour souffler un peu. Miamimwa se dirigea vers son bureau et tira un de ses tiroirs. La princesse regarda son amie d’un regard de défi et cette dernière se mit en position de défense. La sacri appuya sur un bouton caché dans le fond du tiroir. La chambre se mis à bouger, le sol tremblait tout comme les meubles. Soudain, tout fut aspiré sauf les deux jeunes filles qui se regardaient toujours en se déplaçant sur le côté attendant que l’une attaque. Le crâ étai entré dans la chambre et regardait les deux jeunes filles avec un regard d’étonnement. Autour d’eux tout devint blanc et pur, on avait l’impression de voler dans un univers baigné constamment dans cette lumière limpide et divine. Un plafond apparut mais plus haut que le dernier, un sol se forma au-fur et à mesure des pas des jeunes filles. Des murs se créèrent mais plus loin que les anciens. Le jeune crâ ouvrit les yeux en grand, se les frottas puis regarda de nouveau autour de lui. La chambre de la jeune princesse s’était transformée en une vraie salle de combat. La princesse et sa demoiselle d’honneur se contemplait toujours attendant l’attaque.

Miamimwa fut la première. Son tatouage sur son œil, ainsi que les traces qu’elle avait sur ses bras brillèrent. Du sang séché se forma dans ses mains qu’elle saisit et agita au-dessus de sa tête. Jeananas eut juste le temps de parer l’attaque gougeage de son amie avant que le fouet de sang ne s’abattu sur son crâne pour le fendre. La blonde n’attendit pas longtemps pour formater son bouclier devant elle. Un éclair en sortit pour s’abattre aux côtés de son amie sans la toucher et lui permis de lancer une transposition. Les deux amies s’éclipsèrent à la place où était l’autre et Miamimwa allait profiter de la confusion de son amie pour attaquer, quand une flèche lui explosa devant les jambes et la fit voler à quelques mètres du sol. C’était Elly qui avait tiré. Le sol au pied de la sacri et du crâ bougea et une sorte d’étau se referma sur eux. Jeananas avait profité de cette attaque pour commencer à se mettre un peu de défense et lancer cette attaque Poigne terrestre. Son bouclier fit jaillir une énorme vague au-dessus d’elle. Elle regarda le crâ puis lança la vague sur lui. Elly pris une flèche dans son carquois et tira une Flèche verglaçante sur la montagne d’eau qui lui arrivait en pleine figure. Quand la flèche toucha l’eau, celle-ci s’immobilisa et se cristallisa. Les deux jeunes se regardèrent. Miamimwa, pensant les surprendre fit encore sortir du sang séché de ses tatouages. Le sang s’allongea plus que l’autre fois et se transformait petit à petit en mains. Pendant que les deux se regardaient, deux mains les prirent par le coup et commencèrent à presser leur cou. Jeananas utilisa son bouclier et la main ne put la prendre, et cette dernière alla aider l’autre sur le crâ. Jeananas profita de la situation pour lancer une Tempête de sable. Des millions de grains de poussières s’échappèrent de son bouclier, maintenant ocre et allèrent se disperser autour des deux autres. Miamimwa, craignant les grains de sables dans l’œil dû arrêter son attaque, par manque de concentration et se protégea le visage. Les deux jeunes filles ne purent vor arriver derrière ses volutes de fumée sablières que deux flèches se dirigeait vers elles et les transpercèrent. Deux hurlements se fit entendre…puis tout disparut, la tempête de sable, les dégâts au sol, au plafond et aux murs, ainsi que l’immense vague congelée. Le crâ victorieux regardait ses deux vaincus, agonisant avec une flèche dans le ventre qui disparut, elle aussi. Miamimwa se releva la première sans aucune égratignure et alla relever son amie, qui elle aussi se releva sans rien.

- Hé ben ! Quelle bataille vous m’avez offert ! C’était époustouflant ! Comment, vous, des princesses enfermées dans votre château depuis la naissance connaissez des sorts pareils…certains de débutant mais d’autres très avancés ?
- La lecture mon cher ami…la connais-tu ? Chaque jour, on s’offre de la lecture de sorts ! Dit Jeananas.
- Oui. D’ailleurs, t’as vu mon attaque Strangulation ? Elle était géniale et j’aurai gagné si tu n’avais pas lancé ta Tempête de sable !s’enthousiasma Miamimwa qui était allée au fond de la salle.


Le seul meuble qui était resté était son bureau. Elle rappuya sur le bouton et la salle de bataille se retransforma en la chambre de Miamimwa.

- Quand je vais dire ça à Père, il va être époustouflé ! J’ai hâte de me marier avec toi ! dit le crâ.
- Arrête tes délires, je ne me marierai pas avec toi, bougre d’âne ! répondit Miamimwa.
- Comment ? Attends, c’est la première fois que je retrouve la fille qui me convient…bien sûr que si tu vas te marier avec moi !
- Non ! Il n’y aura pas de mariage avec un pervers comme toi qui me pose des question sur ma vie privée !
- Si Princesse ! dit Jeananas. Vous devrez vous marier à lui, c’est une obligation de Monsieur votre père. Et tout à déjà été signé, dans exactement trois jours vous vous fiancerez, et dans une semaine le mariage aura lieu.
- Quoi ? C’est quoi ces âneries ? Et comment tu sais tout ça toi !
- Je le sais depuis environ une semaine, et rien n’arrêtera votre mariage. Maintenant, je vais partir…vous laissez ensemble, je dois m’occuper de la cuisine.
- Mais, mais…


La porte se refermait déjà, laissant seuls, le crâ et la sacri.

- Excusez-moi, mais en quoi cela vous pose un problème de vous marier avec moi ?
- Je ne veux me marier avec personne ! Je suis très bien toute seule ! Maintenant, veuillez partir de ma chambre !
- Mais je…
- SORTEZ DE MA CHAMBRE !!!!!


Miamimwa poussa le crâ hors de sa chambre et la ferma à double tours. Elle se retourna vers la baie vitrée qui donnait sur son balcon. Elle décida d’aller faire un tour dessus. Tout e sanglotant elle alla sur le balcon.

- Mère ! Je n’en peux plus !!! Même Jeananas était an courant depuis longtemps et elle ne m’a rien dit ! Je ne veux pas me marier maman ! JE NE VEUX PAS !!!!

Le ciel nocturne restait silencieux.

- Comment partir de cette vie…si seulement je pouvais fuir…
- As-tu besoin d’aide ?
- Hein ? sursauta Miamimwa.



Chapitre n°4 : Visite peu attendue

Miamimwa était pétrifiée devant la créature qui lui avait adressé la parole.

- Autrement dit : Aurais-tu besoin de l’aide de quelqu’un ? reprit l’inconnu.
- Oui…j...j’av…j’avais compris…m…mais…balbutia la princesse, le cœur battant toujours la chamade.


Le silence fut. Devant Miamimwa, perchée sur la balustrade, une xélor la fixait. La princesse savait depuis toute petite que les xélors étaient bizarres et avaient des comportements inhumains. Cependant, tout cela s’expliquait, vu qu’ils étaient mi-morts, mi-robotique, ils n’avaient donc rien de vivant. Dans les histoires qu’elle avait lu ou qu’on lui avait conté durant son enfance, les xélors n’avaient jamais étés des gentils, toujours des méchants, agissants dans l’ombre, des amis avec les Sram. Oui, sauf qu’elle n’aurait jamais cru qu’ils étaient aussi inquiétants. La xélor la regardait d’un regard qui se traduisait par un faisceau de lumière blanche sortant des orbites dessinées sur le masque. Seul les « yeux » bougeaient sur cette plaque métallique froide, sans expressions, sans vie. Une bouche était cependant dessinée mais ne bougeait pas quand la créature d’outre-tombe s’exprimait. Miamimwa tremblait, ne sachant que faire devant cette inconnue qui avait réussie à grimper jusqu’à son balcon.

- Mais ? demanda la xélor.
- Mais…que faîtes vous ici et accessoirement comment vous nommez-vous ? articula la princesse en prenant son courage à deux mains.


Il y eut un grand silence. La xélor n’avait toujours pas bougée jusque là, tout le contraire de la princesse qui tremblait de tous ses membres. La xélor inclina la tête sur le côté de façon très inquiétante.

- Inutile de faire les présentations, tu me connais et toi, et tu es Mlle la princesse Miamimwa d’Alaciance. Et que fais-je ici ? Je me promenais dans vos jardins quand j’ai entendu la dispute, je me suis dit que vous auriez peut-être besoin d’aide, alors…je suis venue.
- Je vous connais ? dit la Sacri après un temps de réflexion.
- Oui…tout le monde me connait…sans me connaître d’ailleurs…
- Excusez-moi, mais là, j’ai un peu de mal à être sur la même longueur d’onde que vous…je vous connais ? Excusez-moi, mais je m’en serais rappelée de notre rencontre ! Ce n’est pas tous les jours qu’on peut voir un xélor dans les parages…
- Et pourtant vous me connaissez, à moins que votre père ne vous dise pas tout ce qui se passe dans la ville.
- Bon, cela commence à bien faire tout ces devinettes, maintenant ayez l’obligeance de me décliner votre identité sur le champ !


La xélor bougea. Elle descendit de la balustrade et s’approcha de la princesse, qui s’étonna que sa démarche soit si humaine. Le robot fit une petite courbette en signe de salutation et proclama :

- Je me nomme Moinon…mais vous me connaissez plus sous le nom : la Féline furtive.
Miamimwa écarquilla ses yeux se pétrifiant de terreur. Le voleur le plus recherché était là devant elle.
- Le…le Minou !
- Oui…aussi. S’exaspéra la xélor. Dire que j’avais réfléchi durant plusieurs jours a un pseudo classe…et voila qu’on me colle un surnom frisant le ridicule ! Le Minou ! Nan, mais je vous jure ! Ça ne fait pas peur ce surnom débile, ça ne fait rien d’inquiétant ! Bon, au moins j’ai évité le Matou…ce qui aurait vraiment touché le fond du fond…
- Partez ! Je n’ai pas besoin de vous ! Allez-vous-en !
- Hé ! Mais je ne te veux aucun mal ! Tu ne veux pas t’enfuir ? Je pourrais t’aider, si tu le désir ! se rattrapa la xélor en choppant le bras de la princesse qui reculait vers sa chambre.
- Vous…vous voulez m’aider ? Vous, le plus grand voleur de tous les temps ! Celui qu’on a jamais put démasquer ?
- Hé ! Je ne suis pas une méchante voleuse, ni une criminelle ! Je ne vole pas pour moi !
- Et pour qui alors ?!


Un silence pesant tomba sur les deux personnages. La xélor était comme sur « pause » et Miamimwa ne sut pas si elle réfléchissait ou non. Après quelques secondes de silence, la xélor lâcha le bras de la sacri.

- Te souviens-tu des pauvres de l’avenue du vieux crâ ?
- Oui…d’ailleurs cela fait longtemps qu’on ne les a pas vus nous demander de la nourriture…
- Et bien pour la simple et bonne raison qu’ils en ont maintenant grâce à moi ! Cependant, vous êtes tellement occupé des vols du Minou que les pauvres qui ne demandent plus à manger…tout le monde ne s’en fiche.
- Vous volez pour eux ? Mais et vous ?
- Je ne prends que le quart de mes vols.


Miamimwa n’en revenait pas. Dans les journaux, on mettait à la une : Le Minou a encore frappé ! Mais en réalité, on devrait écrire : Le Minou à encore sauvé ! Elle regarda le robot de plus près. En gros, la xélor devait avoir environ le même âge qu’elle quoi que ce fût difficile de déterminer un âge précis avec ce masque. Elle était juste un peu plus grande qu’elle, ses cheveux courts et bruns avaient des reflets châtains et dorés à la lumière que dégageait sa chambre. Plus la conversation avançait, plus la peur de la princesse s’envolait. Miamimwa réfléchit. Si cette xélor, la plus recherché et la plus discrète des voleuses, était venue l’aider pour s’enfuir, sûrement qu’elle pourrait réussir à s’enfuir sans que personne ne s’en rende compte.

- Donc vous êtes venue pour m’aider à m’enfuir ? demanda Miamimwa.
- Je pourrais t’aider en effet…si seulement tu le veux, bien évidemment.


Le cœur de la princesse s’embla s’envoler. On venait de lui offrir la possibilité de partir de cette vie ennuyeuse, de fuir ce mariage non désiré. Elle réfléchie. Si seulement elle pouvait fuir avec Jeananas…ce serait le plus grand bonheur qui l’habiterait. Si elle partait elle pourrait enfin vivre sa vie sans étiquettes, sans prétendants, sans limites ! Et sans son père. Elle le laisserait sans sa fille qu’il n’écoutait jamais. Elle regarda la xélor qui attendait sa réponse.

- Bien sûr que oui, je veux partir de cette vie !
- Alors, acceptes-tu mon aide ?
- Bien entendu !
- Alors ce sera avec des conditions.
- Tout ce que vous voudrez.
- Pour cette fuite, il me faudra la somme de 3000 kamas.
- D’accords ! Mais alors, vous devrez me garder avec vous !
- Aucun problème. Mais commence par me tutoyer.
- Quand penses-tu pouvoir mettre en place ma fuite ?
- La veille de vos fiançailles. Bon, je vais devoir partir. Je reviendrais demain à la même heure pour t’expliquer comment ça se passera et si t’as des questions. Il faudra que tu es déjà réuni l’argent nécessaire. Au revoir !
- A demain ! répondit la princesse toute souriante.


Moinon revînt sur le bord de la balustrade. Elle fit un geste d’au revoir à Miamimwa et puis sauta dans le vide. La sacri se précipita vers la balustrade. En bas, Moinon avait atterrie sans aucuns problèmes tel un chat. La princesse regarda la voleuse partir en silence dans la nuit. Une fois qu’elle fut disparut, Miamimwa rentra dans sa chambre et se décida à aller se coucher. Elle revêtit sa chemise de nuit et se cacha sous ses couvertures, une fois la lumière éteinte. Elle repensa à tout ça et puis s’endormie.

Quand elle se réveilla, le château était dans la même agitation que le jour précédant. Une fois arrivée dans la salle à manger pour son petit déjeuner elle fit appeler Jeananas. Cette dernière arriva et la princesse put lui demander la cause de toute cette agitation.

- Le Minou a cambriolé l’épicerie de l’avenue du vieux crâ hier soir. Et on sait toujours pas comment il a put…
- C’est qu’elle est très forte ! dit Miamimwa.
- Elle ? C’est une fille ? s’étonna Jeananas.
- Heu…bah oui ! La féline furtive ! C’est forcément une fille !
- Ha oui…j’avais oublié.


Après quelques secondes de silence, Miamimwa demanda à Jeananas si elle pouvait la rejoindre dans sa chambre. Celle-ci répondit par l’affirmatif puis fut appelée par une servante. Jeananas partie et dit à Miamimwa qu’elle viendrait dans peu de temps. La sacri finit mon chocolat et repartie vers sa chambre en repensant à la conversation qu’elle avait eue la veille avec le Minou. Quand elle entra, elle alla voir si elle avait un carnet non utilisé dans son bureau. Elle en trouva un. Elle s’assit à son bureau et écris sur la première page : Questions. A la suite, elle inscrit : Est-ce que je peux amener Jeananas avec moi ? Quand les dernières lettre furent écrite d’une encre noire livide, Jeananas toqua à la porte. Miamimwa lui dit qu’elle pouvait rentrer et rangea discrètement le carnet dans un de ses tiroirs. La fécatte entre le sourire aux lèvres.

- Monsieur votre père a annulé tous vos cours jusqu’à la fin de votre voyage de noces…c’est super non ? Il parait même que le voyage se passera dans une petite île dans le sud…qu’est-ce que vous en avez de la chance !
- Non. Je n’avais pas de chance…mais bientôt j’aurai la chance de fuir cette vie.
- De quoi ? Dit Jeananas en ouvrant des yeux ronds.
- Je vais fuir cette vie pourrie ! Tout comme ce mariage ! Je vais m’enfuir avec ‘aide de quelqu’un !
- Vous…vous allez fuir ? Comment pouvez-vous faire une chose pareille ? Comment pouvez-vous abandonner le prince ? Votre père ? …moi ? Et qui est cette personne ?
- Arrêtes de me vouvoyer ! Tutoie-moi, bon sang ! Tu as toujours été une amie pour moi et jamais cette demoiselle d’honneur. Je ne vais pas t’abandonner…tu peux venir si tu veux. Et cette personne, tu ne me croirais pas, ou alors tu irais tout raconter avec Papa.
- Comment peux-tu faire une chose pareille…
- Hé bien écoute…remplace-moi ! Je suis sûre que tu sauras mieux me remplacer que quiconque et même mieux que moi-même ! Si mon père avait le choix, je suis sûre qu’il aurait voulu que tu sois sa fille ! Toute façon…tout est déjà en route ! Ma fuite est en train d’être élaborée. Veux-tu te joindre à moi ?
- Non ! Je ne compte pas abandonner ton père alors qu’il m’a accueilli, nourrit et s’est occupé de moi et mon bonheur ! Ce serait de l’ingratitude de ma part !
- Très bien ! Alors promets-moi seulement que tu ne diras rien à Papa…je veux que ma fuite soit la plus discrète possible…je vais disparaître de cette vie silencieusement pour revivre, renaître avec la liberté…
- Quand parts-tu ? demanda après un moment de silence Jeananas, le ton remplis de futures larmes.
- La veille de mes fiançailles qui n’auront jamais lieux…demain soir.



Voili, voilou...


Dernière édition par Moinonminou le Sam 13 Nov 2010 - 22:53, édité 1 fois
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Message par Jeananas Sam 13 Nov 2010 - 21:30

Ouch, sépare en chapitres et ne mets pas TOUT en italique voyons -_-
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Message par Moinonminou Sam 13 Nov 2010 - 21:32

Bah...si il veulent que ça soient mieux ils vont voir le fofo...*atteinte de grand flemme* Je ferai mieux la prochaine fois...
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Message par Jeananas Sam 13 Nov 2010 - 21:34

>w< pas bien !!!
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Message par Vlad' Sam 13 Nov 2010 - 22:36

Ce sont des monstropavés !
Ne surestime pas mes yeux ! Est ce que tu peux espacé un peu plus les paragraphes STP ?
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Message par Moinonminou Sam 13 Nov 2010 - 22:53

C'est bon? ça va comme ça...*yeux rouges*
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Message par Vlad' Sam 13 Nov 2010 - 23:10

PERFECT !
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Message par Jeananas Dim 14 Nov 2010 - 9:26

*Lève le pouce* G.G Moinon !!!
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Message par Moinonminou Sam 20 Nov 2010 - 17:33

Bon...bah voila le 5ème chapitre...


Chapitre n°5 : Ingratitude, qu’est-ce ?

La journée passa avec moult rendez-vous plus farfelus les uns que les autres pour les futures noces : commande de la robe, des chaussures, du maquillage, de la salle, du gâteau, et pleins d’autres choses encore. Miamimwa y assistait cependant avec le sourire. Elle gardait son carnet près d’elle, où dés qu’une question lui passait par la tête sortait le calepin pour la noter, en s’excusant en expliquant qu’elle prenait des notes pour les fiançailles. Elle du sortir du château et passer en carrosse dans la ville et y saluer les gens qui lui souhaitait un merveilleux mariage. L’envie lui venait de leur rire au nez, mais elle se retenait. Son père, qui restait auprès d’elle, commençait à se dire que finalement elle était heureuse de se marier, avec le sourire qu’elle affichait. A vrai dire, elle semblait encore plus heureuse qu’à tous les autres moments de sa vie. Ils rentrèrent vers la fin de la journée. Le roi repartit aussi vite car il devait voir des choses avec les futurs beaux-parents de la princesse. Cette dernière se dit que c’était le moment le plus propice pour aller prélever les 3000 kamas dans le coffre-fort. Elle entra dans le château par la grande porte aux escaliers de marbres. Des serviteurs lui prirent ses chaussures et ses sacs. Ensuite, elle demanda d’enlever tous les gardes. Le garde en chef fit partir les gardes du grand couloir. Miamimwa renvoya aussi tous les serviteurs qui partirent à leur tour. Quand son père n’était pas là, c’était elle qui avait les commandes du château en main. Quand elle fut bien seule, elle se dirigea vers le bureau de son père. Il était grands, de la paperasse sur la table d’or dont des factures, des demandes et autres. Elle se dirigea vers le portrait de son arrière-grand-mère. Elle appuya sur son œil gauche et se recula. Rien ne se passa. Elle se rapprocha du portrait mais quand elle posa son pied une trappe s’ouvra et elle chuta. Elle finit par arriver sur un trampoline qui la fit rebondir autant de fois que possible. Quand elle s’arrêta, elle en descendit et se dirigea vers une porte en marbre noir. Une tablette composée de tous les chiffres était posée sur la porte. Miamimwa y tapa le jour de sa naissance et la porte s’ouvrit. Dans l’autre salle, les lingots d’or se tassaient ça et là, entre billets et kamas d’or. Elle alla dans un coin et ramassa autant de kamas que le Minou lui avait demandé. Puis elle repartit vers le trampoline où elle appuya sur un bouton caché dans le mur à côté. Un ascenseur apparu et elle put remonter. Elle gagna ensuite sa chambre où, dans un sac, elle cacha le magot.

Quand la journée se termina, le dîner eut lieu. Jeananas n’y apparu pas, et quand M. d’Alaciance demandait à une servante où était la demoiselle d’honneur de sa fille, celle-ci lui répondait que Jeananas était partie en ville et ne reviendrait que le soir. Le dîner fut donc servit à la grande table avec une vaisselle de verre très couteuse. Le roi expliqua que c’était une nouvelle vaisselle qui serait servie le jour de son mariage.

- Ha ! Elle est magnifique, père.

- Je suis heureux de voir qu’elle te plaise. Comme je n’ai qu’une fille, il faut que ce mariage soit une vraie beauté ! Une vraie réussite !

- Ha…répondit Miamimwa un peu honteuse.

- D’ailleurs, pour M. et Mme. de Célest-home aussi ! Ils n’ont qu’un seul fils. Donc par ce fait, nous avons les mêmes ambitions pour nos enfants.

- Certes.

- M. Le prince vous a d’ailleurs envoyé quelque chose. Amenez le cadeau ! ordonna-t-il.


Un serviteur crâ arriva avec un énorme bouquet de fleurs exotiques. Le bouquet était tellement énorme qu’il faisait la taille de la princesse et était placé sur une sorte de chariot que le crâ poussait avec effort. Les couleurs exotiques et plutôt orangée aux reflets d’or, si bien assorties les unes avec les autres firent rougir la princesse. De honte ? À cause du cadeau ? Elle n’en savait rien elle-même. Il devait vraiment espérer de se marier avec elle. Elle sentit son cœur balancer entre deux mondes. Elle se vit un moment avec Elly et deux enfants qui couraient autour d’elle. Tous souriants, elle, riant aux éclats avec ce jeune homme à ses côtés la tenant par les côtés et lui caressant le ventre où sûrement était logé un troisième gosse. Puis d’un autre côté, la voyant libre avec le Minou, et peut-être même l’homme qu’elle aimera réellement. En fuyant…que fuyait-elle ? Un désir ? Un traumatisme ? Ou tout simplement la peur de l’inconnu ? Veut-elle se marier avec cet Elly ? Si oui, pourquoi fuit-t-elle ? Son père la regardait.

- Qu’y a-t-il ma fille ? Tu sembles pensive…

- Je pensais à mon futur mariage…

- Cela te rend si triste ?

- Non ! menti la princesse.

- Alors pourquoi cette tête ! Une princesse digne de ce nom doit toujours être droite ! Et souriante ! Et surtout doit tout accepter.

- Tout accepter ?

- Oui. Je repensai à la conversation sur tes règles. Si le prince veut un fils, tu devras lui en donner un, même si tu n’en a pas envie.


« Même si tu n’en a pas envie ». Cette phrase résonna un millier de fois dans le cerveau de la princesse. Voila ce qu’elle fuyait. L’obligation, la pression. Son père venait de tout lui expliquer.

- Aussi, comme après ce mariage tu deviendras reine d’Alaciance et de Célest-home, tu ne pourras plus te conduire comme avant. Toujours souriante, toujours en accords avec le bon partit. Plus de balades, plus de soirées avec Mlle. Jeananas, toujours vouée à ton mari. Pour ce statut une autre étiquette s’impose. Tu devras aussi apprendre deux, trois langues en plus, les cours doublerons car M. de Célest-home trouve que tu n’es pas assez cultivée, et…

- Et si je n’en n’ai pas envie de tout ça ? coupa Miamimwa d’un ton sec.

- Cette question est évidemment inutile vu que tu devras tout accepter ! Ton « oui » pour le mariage avec M. Elly sera aussi ton « oui » pour toutes les règles que l’on t’imposera qui seront la conséquence de ton précédent oui pour le mariage.


Miamimwa resta silencieuse tout comme son père. Elle fuyait pour sa liberté et si elle resterait ici, elle aurait encore plus de choses à faire et de moins en moins de moment à elle, plus de plaisirs, plus rien. Le dîner finit dans un silence pesant. Miamimwa put sortir de table et monta seule dans sa chambre. Que faire ? Elle s’affala sur son lit. Elle repensa à Jeananas. « Comment peux-tu faire une chose pareille… » « Je ne compte pas abandonner ton père alors qu’il m’a accueilli, nourrit et s’est occupé de moi et mon bonheur ! Ce serait de l’ingratitude de ma part ! » D’une part elle avait raison. Tous ses gens qu’elle avait salués dans la rue. Leur mentir à tous…Peut-être que Jeananas l’avait vu, comme elle était partie en ville…Un « toc toc » à sa porte de verre menant au balcon l’interrompit dans sa réflexion. Elle se relava et vit Moinon derrière la vitre. Miamimwa lui ouvrit.

- Alors…comment va ma princesse préférée ? Toujours prête ?

- Moui…répondit la princesse.

- Ha, ha, ha…Je sens que tu n’es plus dans la même volonté que hier soir…qu’il a y-t-il ?

- Hé bien je…je…je ne sais plus quoi faire…

- Ha…ça ce n’est pas moi qui pourrai t’aider. Bon, sinon. Moi je suis là pour répondre à tes questions et te décrire la soirée de demain, si tu veux toujours partir bien évidemment.

- Je te l’ai déjà dit…je ne sais plus quoi faire. Est-ce que c’est vraiment ingrat de ma part si je pars comme ça ?


La question laissa perplexe la jeune Xélor. Celle-ci réfléchit sur la question tout en traversant la pièce vers le lit où elle s’assit. Après quelques minutes de silence, elle demanda :

- Hier, pourquoi voulais-tu partir ?

- Pour fuir mon mariage.

- Et maintenant, si tu fuyais, ce serait pour quoi ?

- …peut-être pour fuir tout ce que le mariage va m’infliger.

- Donc, en fait la seule chose qui aurait pu changer chez toi, c’est le fait que te marier ne te dérange plus, mais tout ce qui va avec après, si.

- Oui…c’est un peu ça.

- Te marier, tu pourras toujours. Si tu veux fuir les obligations et les pressions, c’est le bon choix. Est-ce que ce Elly t’attire ?

- Non ! C’est juste que…comment dire…Je n’aimerai pas lui faire de mal. Partir comme ça…il espère réellement ce marier à moi et…

- En fait, si tu n’avais pas de cœur, tu fuirais, mais ce que tu va faire là, tu n’as pas envie qu’on te le fasse…c’est ça ?

- Oui…voila !

- Sauf que personne ne te le fera ! Là, c’est un mariage arrangé ! Les sentiments ne sont donc pas la bienvenue ! C’est d’abord les affaires et après, peut-être les sentiments. Si lui en a pour toi, c‘est son problème pas le tiens. Si toi tu te marie, c’est d’abord pour les affaires de ton père, pas parce que t’en a envie. Si j’étais à ta place, je partirai sans aucun remord.


Miamimwa regarda Moinon. Tout ce qu’elle disait était vrai…Si elle fuyait c’était pour elle ! Pourquoi alors penser aux autres ? Un sourire s’afficha sur son visage.

- Il y a quelques questions que j’aimerai vous poser à propos du la fuite…dit-elle en sortant son carnet de sa poche.

La jeune xélor souri, cela se vit dans ses yeux vit que la bouche ne bougeait pas. Elle lui demanda combien avait-elle de questions. La princesse regarda son calepin. Un vingtaine de questions étaient griffonnées. Si elle fuyait, c’était pour partir à l’aventure.

- Je n’en ai que deux. Dit finalement Miamimwa.

- Okay…je t’écoute.

- La première et la plus importante à mes yeux : « Est-ce que je peux amener Jeananas avec moi ? » Jeananas est ma…

- Ta demoiselle d’honneur. Blonde, yeux verts, elle fait les courses le mardi, vous voyez après les repas…J’ai fait quelques recherches durant le jour.

- Waouh…

- Oui, bien sûr qu’elle peut venir. Sauf que c’est la seule personne que j’accepterai en plus.

- Oui, oui bien sûr ! Heu…deuxième question : « Restera-t-on dans la ville ? »

- Non. Enfin, peut-être maximum deux jours encoreaprès ta fugue, le temps de tout vous expliquer. De toute façon, quand quelqu’un me découvre je pars le plus souvent le lendemain même donc…Sinon…tu n’as pas d’autres questions ?

- Si…quel âge as-tu ?


La xélor attendit quelques secondes pour répondre.

- Le même que le tiens et que celui de Jeananas…14 ans.

Miamimwa n’en revînt pas. Le plus grand voleur avait le même âge qu’elle. Moinon entama les explications de la fugue du lendemain. Demain soir, elle sera là après le dîner. Les filles devront évidemment faire comme si de rien était. Elles devront préparer leurs affaires durant la journée pour qu’elles soient totalement prêtes le soir. Elles sortiront par le balcon, que Moinon fermera grâce à un petit quelque chose auquel elle réfléchira durant la journée. Elles sauteront du balcon et partiront du château par le chemin arrière que Jeananas prend pour faire les courses. Le reste, Moinon lui expliqua qu’elle le leur dirait le lendemain. Elle lui demanda par la suite l’argent qu’elle lui avait demandé. Miamimwa alla dans un coin de sa chambre vers sa bibliothèque d’où elle sortit le sac qu’elle lui donna. Moinon regarda et il lui sembla qu’il y
avait la somme.

- Bon, je vais devoir te laisser. Je vais donner le tiers aux pauvres.

- Mais…vous ne m’aviez pas dit que vous ne gardiez que le quart ?

- Si mais…je leur ai dit que quand je devrai partir, je leur verserai le montant de 1000 kamas. Les 2000 qui resteront seront pour financer la fugue et toutes les choses dont vous aurez besoin…bon, je vais te laisser. Informe Jeananas surtout !

- Oui oui…


Le Minou emprunta la porte de verre et sauta encore du balcon. Miamimwa regarda le vide durant quelques instants. Pourquoi a-t-elle demandé si Jeananas pouvait venir alors que cette dernière n’en avait pas envie ? « Bah… » Pensa-t-elle « On ne sait jamais. » Ace même moment la porte de la chambre s’ouvra brusquement sur Jeananas.

- J’ai tout entendu. Dit-t-elle simplement.

- Ha…

- Je te préviens ! Si tu vas avec elle, ce sera la fin ! Tu va devoir vivre dans un autre monde, où tu seras perdu ! Tu deviendras un charlatan !

- Je m’en moque. Je préfère cela à devoir vivre sous toutes les pressions possibles et inimaginables.

- C’est une xélor ! Rien qu’à la voir…elle fait peur ! Voyons…tu ne sais même pas comment elle vit. Elle est inhumaine ! Prévint Jeananas.

- C’est une classe comme les autres ! Et j’ai confiance en elle.

- Tu…tu as confiance en elle plus qu’en moi ?!

- Hé bien tu vois…c’est exactement ce que je me demande !

- Hé bien pars !

- C’est ce que je vais faire la blonde ! s’énerva Miamimwa.

- Tant mieux ! Comme ça je n’aurais plus à subir tes caprices…moi je plain plus cette pauvre xélor qui devra te supporter !

- Super ! Comme ça tout le monde est content ! Sauf qu’elle, elle m’aidera ! Contrairement à toi !

- Je ne t’ai jamais aidé ?! s’indigna Jeananas.

- En ce moment non ! Toujours du côté de mon idiot de père !

- C’était pour ton bien !

- Vous vous ressemblez beaucoup finalement ! Tu crois vraiment que me marier me convient réellement ?!

- Tu es obligée ! De toute façon, si ça n’avait pas été maintenant, ça aurait été un autre jour !dit Jeananas.

- J’aurai préféré en tout cas ! A 14 ans, ce n’est pas l’âge pour avoir des gosses !

- Chez les princesses si !

- Ça tombe bien alors ! Puisque demain soir je ne serai plus princesse !

- Hé bien je…commença Jeananas. Je…je…


Elle tomba en sanglot devant la pauvre princesse.

- Pourquoi veux-tu me laisser seule ! Sanglota la jeune féca.

- Mais…je t’ai proposé si tu voulais venir !

- Mais je ne peux pas laisser ton père…

- Et pourquoi ça ? Qu’as-tu réellement envie ? Rester là, seule mais avec mon père ? Ou avec moi et le Minou ?


Elle continua de pleurer. La princesse comprit que son amie était dans la même situation qu’elle avant. La sacri s’approcha de la féca.

- Je ne veux pas te laisser seule. Mais je ne veux pas t’obliger de faire quelque chose que tu ne veux pas faire.

Un silence pesant retomba sur les deux amies. Jeananas sortit de ses pleurs et se leva le regard rouge et sévère. Miamimwa fit de même.

- Je t’accompagnerai ! répondit la jeune féca.


Bon...beaucoup de dialogue...enfin bon...à vous les commentaires!
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Message par Jeananas Dim 21 Nov 2010 - 17:00

Yes ! =D Pas grand chose à dire, mais aboule la suite....
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Message par Moinonminou Dim 21 Nov 2010 - 17:02

Enfin quelqu'un! Ouf...Merci Jeana!
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Message par Fao Dim 21 Nov 2010 - 22:02

J'ai tout lu! J'ai tout lu! J'ai tout...
Quand elle le sera je me mettrai au service de votre maison tout en restant au service de Mlle la princesse.
=> quand elle sera mariée, elle sera Mme et non Mlle.
qui attendait qu’elles s’occupâssent de lui.
=> IMPARFAIT DU SUBJONCTIF X)
souriant perdit sa joyeuseté
=> SA JOIE
La blonde n’attendit pas longtemps pour formater son bouclier
=> FORMER?, formater = RAZ
La veille de vos fiançailles.
=> de TES fiancailles: elle la tutoie toujours, pourquoi vouvoyer maintenant?
La sacri finit mon chocolat
=> FINIT SON CHOCOLAT, c'est narrateur Xtérieur...

Tu me permets d'éditer la mise en page de ce chef d'euvre de pavéisation? J'en ferais ma chose...
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Message par Vlad' Dim 21 Nov 2010 - 23:07

Wah ! Fao' tu m'impressionne ! Je n'es pas réussis à trouver autant de chose !

Sinon, si on parle de l'histoire, c'est vraiment prenant ! Cette histoire d'évasion...
Il y a pas trop de chose incohérente, et j'aime beaucoup ce qui se passe... J'attend de connaitre comment sera orchestrée cette évasion !
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Message par Moinonminou Mar 23 Nov 2010 - 19:23

Fao': Oui...vas-y Fao'...corrige tout (si ça t'amuse...) La plupart des fautes sont des fautes de frappe...navrée...TT.TT Je suis trop naze en orthographe!!
Vlad: Merci! En tout cas, c'est plus prenant que le début...
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Message par Kiri Ven 26 Nov 2010 - 18:27

je lis,
j'aime,
et je veux la suite :D
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Message par Moinonminou Dim 19 Déc 2010 - 11:22

Bon, ce chapitre est court je sais...mais bon.

Chapitre n°6 : Renaissance


Le lendemain se passa sans rien. Pas de paroles. Pas de rires. Pas de mensonges. Pas de colères. Pas de pleurs. Rien. Miamimwa continuait les visites chez de grands couturiers, cuisiniers et autres. Elle eut le droit de choisir les chevaux qui tireraient son carrosse blanc satin, choisit par Elly. Les fleurs seraient des Tulipes roses et blanches de tiges de 31,3 cm, le gâteau de diamètre 42,7 centimètre et d’hauteur 60 cm. Sa robe aura une traîne de 5 mètres et demi de long. Ses chaussures auront des talons de 5,6 cm. Elle devra saluer à tel moment et incliner sa tête de 63°. Tout était calculé au millimètre, au centième de seconde près. Un seul faux pas… une seule improvisation et c’était comme si la fin du monde se déclencherai. On avait même demandé à un chorégrafiste de venir pour apprendre à marcher à Miamimwa. De son côté, Jeananas subissait la même chose comme elle était la demoiselle d’honneur de la princesse. Miamimwa partit saluer les habitants de Célest-home. Toujours ces sourires, ces acclamations…encore des gens à qui elle mentait. La journée se finit enfin et clouée par un repas où Jeananas fut invitée à manger à table. La discutions était sur les fiançailles, plus exactement sur le « quizz de ce qui faut faire » qui était évidement animé par le roi. A chaque réponse, Miamimwa gagnait des points ou en perdait. En fait elle s’ennuyait à mourir. Jeananas, elle passa le temps du dîner à chercher si elle avait omis quelque chose dans son sac de voyage. Elles avaient trouvées un moment où elles avaient pu préparer leurs sacs qui étaient, maintenant, cachés derrière la porte du passage secret menant à la salle aux études. La fin du repas arriva enfin. Le père leur souhaita bonne nuit et elles purent quitter la table. Miamimwa chuchota un « adieux » entre ses dents. Avant de ne plus revoir le roi, Jeananas se retourna pour le voir encore une dernière fois. Elles arrivèrent dans la chambre et le cœur battant elles se changèrent pour une tenue plus appropriée, prirent leur sac et sortirent sur le balcon. Un ciel sans lune se présenta devant elle : la nouvelle lune. Après quelques secondes, le Minou arriva sur la balustrade en faisant sursauter les deux jeunes filles.

- Bonjours tout le monde ! Excusez mon retard…je réglais une dernière chose ! Dit-elle en montrant deux gardes assommés. Alors…prête ?
- Oui ! dit clairement Miamimwa.
- Bien…et toi ? Tu es Jeananas n’est-ce pas ?
- Oui…
- Enchanté de te rencontrer enfin… « survivante de Yalforiv », moi, je me nomme Moinon. Dit la xélor en tendant sa main.


Jeananas l’ignora.

- Bien…bon, je vais prendre vos sacs ! Finit par dire Moinon. Pendant ce temps sautez !
- Quoi ?! s’écrièrent les deux filles.
- Oui ! Toi utilise ton bouclier à l’atterrissage et toi son sang…c’est pas si compliqué ! Allez !


La xélor alla s’occuper de la serrure de la porte fenêtre. Miamimwa se pencha vers le vide. Il y avait bien 20 mètres qui la séparaient de la terre ferme. « Voila l’aventure. » pensa-t-elle. Elle se mit maladroitement sur la balustrade et respira un bon coup. Elle se retourna.

- Au revoir ! dit-elle avant de sauter.

Jeananas se précipita sur la balustrade pour voir si son amie allait s’en sortir. La Sacrieuse déploya une sorte de trampoline en sang séché à l’endroit où elle allait atterrir et il la « rattrapa » tout en douceur. Elle descendit sur la terre ferme en soupirant de plaisir. Enfin libre ! Elle leva la tête vers le balcon et fit signe à Jeananas. La blonde déglutit. Elle monta sur la balustrade et matérialisa son bouclier autour d’elle. Elle ferma les yeux et sauta. Elle ne vit rien mais se sentit comme voler, une brise de vitesse se faufiler dans ses cheveux. Etait-ce ça la liberté ? Elle ne sentit pas quand elle atterrit au sol et en fut prévenue par Miamimwa qui lui avait tapoté l’épaule en lui souriant. Dans peu de temps, elles ne seraient plus princesse et demoiselle d’honneur…juste elles. Peu de temps après Moinon atterrit sans bruit à leurs côtés. Puis elle courue vers le chemin. Miamimwa pris la main à Jeananas en lui souriant.

- Je sais que tu as peur, et si ça peut te rassurer, moi aussi. Mais cependant, maintenant on est ensemble pour toujours…alors…prends ton courage à deux mains comme moi…et envole-toi comme un oiseau de la liberté !
- Bon ! Vous suivez…on n’a pas toute la nuit ! appela Moinon.


Miamimwa montra le sentier à Jeananas toujours en souriant. En effet, Jeananas était morte de trouille, devoir quitter son « abris », pénétrer dans ce monde inconnu…toute ses peurs se transformaient en frissons dans le dos.

Elles se mirent à courir, courir de toutes leurs forces, aussi vite qu’elles le pouvaient. La brise matinale leur fouettait le visage, faisait voler leurs cheveux, s’infiltrait dans leurs poumons. Cette brise de la liberté les lavaient de leur passé, petit à petit. La respirer était difficile, comme quand le nourrisson sort du ventre de sa mère.

Ce vent annonçait leur renaissance. Elles arrivèrent enfin à la ville. Tout était calme, il ne fallait cependant pas que les habitants les voient. Les deux jeunes filles s’arrêtèrent pour souffler, tandis que Moinon continua sa course vers le flanc d’une maison. A quelques centimètres du mur, elle tapa du talon et fut projetée par ça force sur les toits. Une fois arrivée au sommet, elle se retourna vers les deux filles figées de stupéfaction, et leur fit signe. Jeananas déglutit et commença sa course effrénée vers le mur. Elle tapa du talon et s’envola vers les toits. Arrivée, elle regarda le vide. « Comment…comment est-ce que j’ai réussi ? » pensa-t-elle.

Elle fit signe à Miamimwa de les rejoindre, ce que la princesse fit. A peine arrivée, il fallait encore courir. Leurs pas ne faisaient cependant aucuns bruits sur le chaume des maisons endormies. Elles volaient au-dessus de ces habitations. La nouvelle lune regardait les nouvelles Jeananas et Miamimwa renaître dans leur course. Moinon sauta de toits en toits, comme un chat, suivie de Miamimwa et Jeananas. Moinon arriva enfin près d’une cheminée. Elle fit signe au deux autres filles et sauta à l’intérieur. Miamimwa sauta la première, suivie de près par Jeananas. Au lieu d’atterrir directement sur le sol, une sorte de toboggan les attendait. Elles glissèrent jusqu’à un salon. Couvertes de suies, elles se relevèrent et tapotèrent leurs vêtements. Moinon les regardait, sans signe de la moindre émotion. Miamimwa sourit à Jeananas. Jeananas sourit à Miamimwa. Enfin libre ! Elles regardèrent ensuite Moinon.

- Bienvenue dans mon antre. Dit-elle en désignant la pièce.

Voila!! ^^
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Message par Vlad' Dim 19 Déc 2010 - 15:11

Très bien.... Assez court, certes, mais qui a sont importance dans la suite du récit...

Une phrase a particulièrement retenus mon attention, dans le dernier paragraphe : "La nouvelle lune regardait les nouvelles Jeananas et Miamimwa renaître dans leur course"
Je trouve cela très joli...

Eh ! Y a aussi comme qui dirait un bug dans la mise en page du dernier paragraphe : un saut de ligne au milieu d'une phrase qui n'a rien à faire là !

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Message par Moinonminou Jeu 30 Déc 2010 - 14:28

Merci Vlad'. donc, je suis de retour...(avec pleins de cadeaux!!!! =3) Je n'ai pas beaucoup dessiné, mon inspiration était plutôt prise par la fan-fic, pour vous, voici 4 chapitres.


Chapitre n°7 : Rattrapée ?

Miamimwa se réveilla, éblouie par la lumière du soleil, filtrée par les rideaux. Elle s’assit sur son lit. A son grand étonnement, le matelas était plus confortable que celui de Moinon. Elle essaya d’ouvrir un peu plus les yeux pour voir plus clairement dans la pièce. Elle laissa échapper un cri. Tout était là : sa table de chevet remplie de livres, son bureau au fond de la pièce, sa…Un servante ouvra la porte de sa chambre.

- Qu’y a-t-il princesse ?
- Où suis-je ? Ne me dîtes pas que c’est…
- Mais vous êtes dans votre chambre mademoiselle.


La princesse s’était bel et bien réveillée dans sa chambre au château. Mais…comment…comment avait-on réussi à les rattraper ? Elle se pinça pour vérifier si tout cela était oui ou non un mauvais rêve. Elle ferma les yeux et les rouvrit sur la tête de la servante qui s’était rapprochée pour prendre sa température en posant la main sur le front de Miamimwa. Cette dernière secoua vivement la tête pour chasser la paume de la servante.

- Appelez Mlle Jeananas s’il vous plait…et vite !
- Cela ne va pas être possible pour le moment.
- Et pourquoi ça ?
- Hé bien…elle se prépare !
- Se préparer ? Mais pour quoi ?
- Hé bien ! Pour votre mariage ! Quelle question altesse

.
Miamimwa perdit son souffle et son cœur s’arrêta pendant une seconde qui lui parut une éternité. Ses fiançailles…elle avait totalement oublié ! Le sol s’embla s’écrouler sous ses pieds. La servante partit de la chambre et fut relevée par l’habilleuse de la princesse, enfin celle que son père avait choisit pour habiller la princesse pour ses noces ainsi que ses fiançailles, et d’autres jeunes filles pour la coiffure, le maquillage et autre. L’habilleuse la fit lever de son lit. Miamimwa la suivit sans y être. Son cauchemar devenait réalité. Elle allait se marier. Mais comment se fait-il que la veille elle se soit endormie dans le lit de Moinon avec Jeananas et qu’elle de réveille dans son lit de princesse ? Quelqu’un les avait suivit ? Un mauvais coup du Minou pour gagner de l’argent ? Toutes ses questions rebondissaient dans sa boîte crânienne pendant que les « pomponnières » la maquillait, l’habillait et la coiffait. En une demi-heure, elles en firent une magnifique mariée. Miamimwa sortit de ses pensée à ce moment et une seule question lui trotta dans la tête : « Pourquoi lui avait-elle mis la robe blanche crème du mariage, au lieu de la robe bleu de ses fiançailles ? » Elle le fit remarquer en espérant qu’elles se fussent trompées.

- Mais princesse, voyons…vous savez très bien que monsieur Elly a demandé d’annuler les fiançailles et de faire directement les noces !
- Mais…enfin…bafouilla Miamimwa.
- Et que votre père a accepté ! continua une deuxième pomponnière.
- Vous êtes sûre que tout va bien mademoiselle ? demanda la troisième.
- Heu…à vrai dire, non…
- Miamimwa !! hurla une jeune fille derrière elle.


Miamimwa se retourna. Jeananas était sur le pas de la porte, revêtit d’une robe topaze avec divers volants. Les cheveux relevés lui dégageaient son visage et ses tâches de rousseurs ainsi que ses yeux verts. Elle était splendide. Un grand sourire s’affichait sur le visage de la féca au grand comble de Miamimwa qui commençait à ne plus rien comprendre. Les trois pomponnières partirent laissant les deux amies seules. Une fois parties, Miamimwa put partager ses peurs et ses questions avec son amie.

- Comment se fait-il que je me retrouve ici ?
- Comment ça ici ?
- Bah ici ! Au château ! Dans ma chambre !
- Heu…t’es sûre que ça va ?
- Mais…hier…on a fuit avec Moinon ! Tu t’en souviens non ?
- Moinon ? C’est qui ?
- Mais c’est le…
- Les filles, excusez-moi de vous interrompre mais c’est l’heure ! les interrompit la mère d’Elly qui était venue en silence près de la porte.
- Allez viens ! finit Jeananas. C’est l’heure de ton mariage ! Ho…que je suis heureuse pour toi !
- Mais…


Pas assez de temps pour répliquer, elle était déjà entraînée par d’autres servantes vers le couloir. Arrivée à l’escalier elle fut poussée sur le tapi rouge qu’on avait installé sur les escaliers, lui montrant la route à prendre. Elle respira un bon coup et regarda Jeananas qui lui prenait sa traîne. Cette dernière lui sourit. Miamimwa descendit les marches une à une lentement. En bas, le bras de son père l’attendait. Il souriait lui aussi. Tout le monde souriait…à part elle. Comment était-ce possible ? Jeananas semblait même ne plus s’en souvenir…Arrivée au bas de l’escalier elle prit le bras que lui offrait son père et marcha silencieusement à ses côtés. Il souriait et avait l’air heureux. C’est cette joie qu’elle avait faillit lui enlever en fuguant. Mais où était Moinon ? Chez elle ? Etait-ce elle qui l’avait dénoncé ? Au bout du couloir se trouvait l’estrade qu’ils avaient montée pour le mariage. Dessus, il y avait un autel du Dieu Crâ. Les parents avaient décidé que leurs enfants se marieraient devant Crâ. Devant l’autel, le prêtre Crâ du temple voisin. Miamimwa le connaissait bien, elle allait jouer dans ce temple étant petite avec le prêtre. Elle l’aidait à monter l’autel, à préparer des cérémonies, elle arrosait les plantes, lavait quelques fois le sol. A côté du prêtre, Elly lui tournait le dos et discutait avec un de ses amis. Ce dernier, un beau sadida, lui montra du doigt Miamimwa. Elly se retourna et sourie. La vision d’elle aux côté d’Elly et de leurs enfants lui revint avec effroi. Elle arriva devant l’autel, accueilli par le prêtre. Ce dernier fit signe à Elly de venir et lui donna la main de la princesse.

- Messieurs, mes dames. Aujourd’hui est un grand jour ! Où nous allons unir deux vies, mais en même temps, deux villes. Regardez ses deux heureux qui vont se marier sous le regard et l’arc de Crâ ! Veuillez apporter les alliances s’il vous plait et…
- MESSIEUR !!! hurla quelqu’un au fond du couloir devant la porte d’entrée.


Tout le monde se retourna vers la jeune sram qui venait d’entrer. La jeune fille courue vers le roi d’Alaciance et s’agenouilla en dérapant devant lui.

- Oui ? Qu’y a-t-il de si important pour venir opportuner le mariage de ma fille !
- Nous l’avons trouvé ! Sire…
- Qui ?!
- Le Minou ! Nous l’avons enfin capturé !


Le cœur de Miamimwa se retourna dans sa cage thoracique. Le roi sembla être pris dans une joie infinie.

- Amenez-le ! Je veux voir sa figure de sauvage !
- Bien sire…Amenez-la !
- La ?
- Oui sire…c’est une fille.


Des sbires de Sram entrèrent en poussant une immense cage où dedans se trouvait enchaînée Moinon. Miamimwa s’était figée. Elle ne respirait plus, ne bougeait plus et se glaçait de l’intérieur. Elly la regarda.

- Tu as le teint pâle…t’es sûre que tout va bien…
- …
- Hou hou ! appela le prince en remuant sa main devant le visage de sa bien-aimée.


Le roi s’approcha de la cage en souriant. Mais en la voyant mieux, il sembla être pris dans un sentiment de stupéfaction.

- Bonjour sire…chuchota Moinon derrière son masque.
- Mais…mais c’est une jeune fille ! Ce ne peut être le Minou !
- Si ! C’est moi Sire. C’est moi qui vole vos étalages durant le marché, c’est moi qui cambriole vos magasins la nuit…je suis la féline furtive !
- Mais vous n’avez que 15 ans !
- 14 pour être plus exacte…sire.
- Le même âge que ma fille ! Pourquoi volez-vous ?
- Pour m’occuper des pauvres que vous laissez crever de faim !
- Moinon !!!! Cria Miamimwa qui avait commencé à pleurer.


La princesse descendu l’estrade et courue jusqu’à la cage sous les yeux de l’assemblée.

- Moinon !! Pourquoi m’avez-vous abandonné ? sanglota-t-elle.
- Princesse ? Moi, vous abandonner ?
- Voyons Miamimwa ! Revenez sur l’estrade devant l’autel aux côtés de votre futur mari.
- Père ! Je veux le Minou en guise de cadeau !
- Quoi ? rugit Moinon dans sa cage. Mais je n’appartiens à personne !
- Hé bien maintenant, tu appartiens à ma fille. Bien…Miamimwa remonte sur l’estrade.


Miamimwa repartit vers l’autel. Au moins, elle avait sauvé Moinon. Elle la libérerait ensuite. Elle reprit le bras d’Elly qui semblait la dévorer du regard.

- Hm…bien, repris le prêtre. Voici les deux alliances qui uniront les deux vies ainsi que les deux villes. Maintenant…Elly, jurez-vous fidélité, loyauté à votre femme ? De la servir, la protéger et l’accompagner dans sa vie jusqu’à la mort ? Elly de Célest-home. Voulez-vous prendre pour épouse Mlle Miamimwa d’Alaciance ?
- Ou…
- Elly !! Cria Moinon dans sa cage.


Elly se retourna vers le Minou qui pleurait.

- Et nous ? Ne te souviens-tu pas de notre promesse ?
- Si je m’en souviens…Moinon. Mais là…c’est mon mariage avec Miamimwa. Tu n’avais qu’à apparaitre plus vite qu’aujourd’hui…désolé… Prêtre…je réponds oui !
- Bien…et vous Mlle Miamimwa d’Alaciance…jurez-vous fidélité et loyauté à votre mari ? Voulez-vous épouser M. Elly de Célest-home ?
- Heu…


« C’est pas le moment de flancher Miam’ ! » pensa-t-elle. « La fugue n’a pas marchée…donc c‘est le mariage…et les enfants…tout ce que tu redoutes, je sais…mais c’est comme ça…t’es une princesse ne l’oubli surtout pas ! »

- Alors ?
- Oui !
- Bien ! Je vous déclare mari et femme ! Vous pouvez embrasser la mariée…
- Avec joie ! roucoula Elly.


Il s’approcha de Miamimwa trop imprudemment. Elle fut tentée de lui donner une belle droite dans la mâchoire mais se ravisa…elle pourrait le faire plus-tard. Leurs lèvres se touchèrent. Elly gardait les yeux ouverts et les plongeait dans ceux de Miamimwa. Au lieu de procurer du bonheur à la princesse, c’était des frissons dans le dos qui la traversait.

- Miamimwa !!! Miamimwa !!! L’appelait Moinon.

Elle la regarda. Cependant, ses lèvres ne bougeaient pas. Elle ne semblait pas bouger. Les voix continuaient de l’appeler. Elle sentit qu’on la secouait, cependant elle était toujours dans les bras d’Elly en train de l’embrasser.

Miamimwa se réveilla aux côtés de Moinon. Cette dernière la regardait. Miamimwa tapota au tour d’elle et regarda. Le lit de Moinon. La chambre de Moinon.

- T’es sûre que ça va…excuses-moi de t’avoir réveillée mais tu n’arrêtais pas de crier donc…
- Merci ! Ce n’était qu’un cauchemar !


Moinon regarda Miamimwa avec de l’étonnement dans son expression, puis lui sourie.

- Bon…quand tu auras fini de récupérer, viens nous rejoindre dans la cuisine s’il te plait…dit Moinon.
- OK…J’arrive !



Chapitre n°8 : Quelques changements

Miamimwa tapota une dernière fois les draps de mauvaise qualité avec bonheur. Elle descendit du lit, vêtu de la chemise de nuit marron de Moinon et déambula jusqu’à la cuisine, guidée par une discussion un peu bruyante entre Moinon et Jeananas. Quand elle arriva, ses deux amies conversaient toujours avec bruits, ne l’ayant pas remarquée.

- Et voila le résultat ! dit Jeananas et faisant glisser le journal du jour sous les yeux du Minou.
- « Le Minou vole maintenant des princesses. » lut Moinon. « La princesse Miamimwa et sa demoiselle d’honneur Jeananas restent introuvable tout comme le voleur le Minou. Encore un mauvais coup gna gna gna… » Et bien c’est super ! ça vous fait de la côte ! Et ça augmente la mienne…que demande le peuple !
- « Encore un mauvais coup de ce chat de gouttière, nous confie le roi en pleurs. Me voler ma fille la veille de ses fiançailles, il me le payera. » continua Jeananas.
- S’il ne voulait pas qu’elle parte il fallait qu’il se comporte comme un vrai père avec elle ! Ce n’est pas de ma faute, c’est elle qui à choisit cette option et…
- Qui me dit que tu ne l’y a pas obligé à cette option ?
- Moi ! intervint Miamimwa. Et maintenant arrêtez de vous chamailler comme ça, j’ai fait un rêve assez horrible, alors ne me mettez pas des remords en plus sur ce choix.
- Bonjours Miam’ ! salua Moinon. Bon…que veux-tu pour le petit déjeuné ?
- Des tartines et du lait…s’il te plait. Salut Jeana’ !
- Salut…ronchonna la féca et débarrassant son petit-déjeuner.
- Des tartines à quoi ? demanda Moinon en se levant de table vers le frigo. J’ai de la confiture de fruits des bois ou du nut-nut…
- Du nut-nut s’il te plait. Alors Jeananas…on a mal dormi ?
- Tu n’as fais que me donner des coups de pieds dans ton sommeil…regarde…j’ai même un bleu. Dit la féca en montrant une tâche violette sur sa cuisse, relevant un peu sa chemise de nuit rose pâle.
- Excuse-moi…je ne voulais pas…s’excusa Miamimwa.


Moinon les regarda toutes les deux et sourie. Jeananas revint aux côtés de Miamimwa en souriant elle aussi. Le Minou finit de préparer le petit-déjeuner et l’apporta à la sacri attablée. La cuisine rassemblait une partie salon, une autre partie cuisine/salle à manger. Quand on entrait par la porte, on trouvait directement en face la table où étaient attablées les trois jeunes filles. Sur le mur de droite sur trouvait le frigo, la cuisinière, un évier et un plan de travail. Au fond à gauche de la pièce se trouvait le coin salon où trônait une radio crachotante sur une table à petites roulettes, devant un grand sofa à trois places et à côté une grande bibliothèque qui longeait le mur gauche sur toute sa moitié.

Moinon s’installa en-face des deux rescapées. Elle dévisagea d’abord Jeananas qui la regarda ensuite avec une expression de tueur, puis elle tourna son visage vers Miamimwa occupée à manger ses tartines au nut-nut. Moinon revêtait ses bandelettes et une tunique aux couleurs de métal serrée à la taille par une ceinture bleu-acier ornée d’une montre au milieu. Un pantacour bleu marine dépassait un peu. Sur son visage, son masque, avec des yeux pétillants de joie.

- Bon, maintenant que vous êtes là…je peux vous dire ce que j’ai à vous dire…
- Hm… grogna Jeananas, avant que Miamimwa lui donne un coup de coude.
- Je vous ai demandé de faire vos bagages…mais le seul problème que je n’avais pas calculé…c’est que vous avez apporté vos vêtements de princesse et de demoiselle d’honneur…seulement si vous les portez pour aller en ville ou quand on sortira de la ville…on pourrait vous reconnaître. C’est pour cela que j’ai cambriolé un magasin de vêtements pour vous.
- Ha ha…et nos vêtements…où est-ce qu’on va les mettre ?demanda Jeananas sèchement.
- J’ai pris pas mal de vêtements…vous allez vous contenter de deux ensembles et d’une chemise de nuit. Les vêtements que vous ne voudrez pas iront, comme vos anciens vêtements, chez les pauvres…je pense qu’ils seront ravis.
- Mais…si on les donne aux pauvres…ils pourraient croire que c’est eux qui nous auront enlevé. Dit Miamimwa.
- C’est juste. C’est pour cela que j’ai déjà rapiécé vos vêtements et trier les tissus. Ils pourront les vendre au marché, sans qu’aucuns soupçons ne naissent des autres.
- Quoi ! Vous avez…rugit Jeananas.
- Bien…tu as définitivement tout prévu. On pourrait voir les vêtements que tu nous proposes ? coupa Miamimwa.
- Bien sûr…je vais les chercher.


Moinon partit de la salle. Jeananas ne se sentait vraiment pas bien et était rouge de colère, mais ne disait rien, essayant de laisser sa colère s’échapper. Elle savait que ce n’était pas le moment de s’emporter puisqu’il lui faudrait supporter cela pendant encore beaucoup de temps. Quand Moinon revint, elle s’était calmée. Le Minou posa sur une chaise tout les vêtements. On pouvait voir du rose, du vert, du bleu, du marron, enfin toutes les couleurs possible. Miamimwa alla débarrasser sa vaisselle dans l’évier, tandis que Jeananas s’était approchée du tas de vêtements. Elle souleva une jupe, un pantalon suivit d’un justaucorps. En-dessous elle trouva une robe aux couleurs turquoise et or. Moinon, qui était partie furtivement, revint ensuite croulant sous des paires de chaussures et les posa à côté de la chaise. Jeananas y jeta un coup d’œil et choisit une grande paire de bottes turquoise foncées. Moinon lui dit qu’elle pouvait aller se changer dans la chambre où elle avait dormi. Jeananas fonça vers la chambre, laissant Miamimwa qui commençait à fouiller dans les vêtements.

- Elle n’a pas l’air de m’apprécier. Dit Moinon.
- Ho…elle a un sale caractère…ça va passer rassure-toi. Je pense aussi qu’elle ne digère pas que tu sois ma nouvelle amie…jalousie peut-être aussi…
- Amie ?
- Oui…tu nous as aidé…tu nous abrite et…tu m’as donné du nut-nut…tu es donc ma nouvelle amie !
- Amie…ça fait longtemps que je n’avais pas entendu et encore moins prononcer ce mot…


Miamimwa regarda Moinon qui, perchée sur une chaise, contemplait pensivement ces bottes gris-métal. Puis elle se replongea dans le tas. Elle trouva finalement un petit haut bleu avec des petits voiles de la même couleur mais plus clairs. Elle trouva ensuite un short bleu qu’elle prit. Elle pencha ensuite pour des bottes en cuir bleues marines. Moinon lui indiqua ensuite la salle de bain pour aller se changer. Une fois le haut mis, elle comprit que le petit haut faisait le tour du haut de son torse et que les voiles cachaient le bas. Le short mis, elle enfila les bottes et se regarda dans la glace qui s’offrait à elle. « Il n’y a pas à dire…la princesse Miamimwa d’Alaciance à définitivement disparue. » pensa-t-elle. Elle sortit de la salle et se dirigea ensuite vers la cuisine. Jeananas y était déjà, tournant sur elle-même. Elle était magnifique. La couleur or faisait ressortir ses yeux verts et ses cheveux blonds. Quand elle vit Miamimwa, elle sourie.

- Cet ensemble te va très bien. Dit-elle. Et il met bien en avant ta poitrine !
- Ouais…merci Jeana’…toi aussi ça te va bien…
- Attendez ! Il devrait y avoir des ceintures qui vous iraient bien. Informa Moinon.


Elle chercha dans le tas et en sortit deux ceintures de cuir, une à la boucle en or et une autre à la boucle foncée. Un anneau argenté tomba du tas bruyamment et roula aux pieds de la sacri. Miamimwa se pencha et le ramassa. Après l’avoir tourné dans tous les sens, elle le mit sur sa tête. Moinon arriva ensuite avec la ceinture à la boucle foncée. Miamimwa remarqua que des croissants argentés ornaient la ceinture. Elle la mit puis se tourna vers Jeananas. Elle rit, suivit ensuite des deux autres jeunes filles.

Elles choisirent ensuite un autre ensemble et une chemise de nuit. Miamimwa choisit un chemisier vert et un pantalon mais garda les mêmes bottes ainsi qu’une chemise de nuit dégradée de bleu. Jeananas avait choisit un short/jupe bleu clair avec un t-shirt turquoise clair et une chemise de nuit blanche. Une fois les choix faits, Moinon mis les vêtements non pris dans un sac où se trouvait les tissus de leurs anciens vêtements, et parti ensuite de la maison en interdisant à Miamimwa et Jeananas de sortir. Une fois partie, Jeananas alla s’affairer à la vaisselle, tandis que Miamimwa, ne sachant que faire, décida de faire un tour de la demeure du Minou. Elle traversa le couloir étroit. Il allait de la chambre dans laquelle elle avait dormi jusqu’à une autre salle où elle se dirigeait. Elle poussa la porte qui grinça. C’était une autre chambre. Elle se dirigea vers une commode où il y avait des bibelots et des photos. Sur une des photos se trouvait une écaflipette de 5 ans, puis sur une autre, encore la même à ses 9ans, puis à ses 11 ans, puis la dernière photo de l’écaflipette était celle de ses 12 ans. S’ensuivait une photo d’une jeune fille, sans classe précise, quoi qu’elle ressemble à une féca. C’était une photo de ses 13 ans. Pourquoi ces deux vies se suivaient alors que ce n’était pas la même personne ? Elle aperçu une photo couchée. Elle la prit. Dessus se trouvait la jeune éca en compagnie d’un crâ du même âge qu’elle. Les yeux du jeune homme lui rappelaient quelque chose…mais elle n’arrivait pas à s’en souvenir. Elle replaça la photo et décida de sortir de la chambre. Jeananas l’appela. Miamimwa alla la rejoindre, laissant ses questions de côté dans sa boîte crânienne.

Moinon revint l’après-midi, après avoir fait des courses. Elle avait acheté des tentes ainsi que des couvertures. Elle s’affaira ensuite sans bruits au dîner. Les deux jeunes filles avaient trouvé un jeu de carte et se faisait une partie. Jeananas gagnait et Miamimwa ronchonnait. Une fois le repas préparé, Moinon leur demanda de mettre la table. Elles abandonnèrent donc leur partie pour mettre les assiettes en terre cuite. Moinon servit le dîner.

- On part demain. Annonça Moinon pendant le dîner.
- Mais, où partons-nous ? demanda Jeananas.
- Nous partons vers l’est. Une ville là-bas et ses habitants sont entre de mauvaises mains.
- Comment ce nomme-t-elle ?demanda Miamimwa.
- Emref. C’est à quelques semaines de marche mais on passe à côté de certaines grandes villes… Mais mon vrai but est l’est. Après avoir dépassé Emref, je vous laisserai. Vous aurez déjà vécu pas mal de choses pour être immunisé contre les divers dangers de la vie.
- Donc, nous partons demain.
- Oui…dés l’aurore pour que les soldats soit assez somnolents pour qu’ils ne vous reconnaissent pas…je vous réveillerai.
- Bien
.


Chapitre n°9 : Au revoir

Le soleil se leva péniblement étirant ses quelques rayons paresseux pour éclairer la ville et le monde, repoussant les ténèbres de la nuit. Moinon regardait par la fenêtre. Elle avait passé la nuit à préparer les bagages, les sacs, à ranger toutes ses affaires et celles des deux jeunes filles. Elle était allée régler son loyer, acheter quelques dernières bricoles et faire quelques adieux. Malgré le fait qu’elle soit la plus recherchée de la ville, que sa tête soit mise à prix, comme personne ne savait à quoi elle pouvait bien ressembler, elle s’était fait une vie à côté de ses cambriolages, partageant ses activités au marché pour les pauvres, ses humeurs avec des camarades, ses opinions et même ses inquiétudes sur le Minou. Personne ne savait réellement qui elle était, personne ne savait qui était le Minou. Deux vies, deux personnalités, qui n’était en fait qu’une et même personne. La brume matinale commençait à se lever et Moinon se leva de la chaise où elle était assise pour aller réveiller les deux filles. Miamimwa était sur le pas de la porte de la cuisine où se trouvait Moinon. Elle s’était déjà habillée avec le short et le petit haut. Ses cheveux étaient brossés, tout la faisait réveillée, sauf son regard qui restait endormi.

- Salut…dit-elle en s’asseyant lourdement sur une chaise de la cuisine.
- Bonjour…comment vas-tu ?
- Crevée…à part ça…tout va bien…et toi ? T’as dormi ?
- Non. Mais je suis en pleine forme. Je suis un chat, ne l’oublie pas. Répondit-elle avec un ton rempli de malices.
- Ça n’explique pas pourquoi t’es comme ça…toujours pétillante de vie alors que tu ne dors pas. Et un chat ne dort peut-être pas la nuit, mais il dort tout le jour.
- C’est vrai…mais c’est peut-être que je ne « pétille pas de vie » autant que tu ne le penses.
- Oui…peut-être que je suis trop crevée pour me rendre compte que tu meurs de fatigue…
- Oui aussi…


Moinon servit un bol de lait-lait fumant ainsi que du pain et du nut-nut. Un silence tomba sur les deux jeunes filles. Miamimwa se rappela de la chambre mystérieuse qu’elle avait vue hier et de l’écaflipette.

- Moinon…hier j’ai voulu visiter ta maison et, dans la chambre du fond, j’ai vu des photos d’une écaflipette. Sauf que les photos s’arrêtent à ses 12 ans. Ensuite il y a une autre fille qui…enfin c’est absurde je sais, mais…on dirait qu’elle continu la vie de l’écaflipette…et…

Moinon semblait figée sur place. Un silence tomba encore plus pesant que le dernier. Moinon sembla déglutir. Après quelques seconde de silence, elle se racla la gorge.

- Cette pauvre écaflipette est morte avant ses treize ans. Morte dans de terribles conditions d’ailleurs…et…l’autre fille…je ne saurai t’expliquer clairement la chose…hm ! Bon, je vais réveiller Jeananas.
- Comment est-elle morte ? persista Miamimwa.
- Poignardée…par une de ses rivales…répondit Moinon avant de disparaître dans le couloir.


La sacri se tourna vers son bol et le but vite fait d’un trait en se brulant la langue et le palais. Trop chaud… Jeananas arriva dans ses nouveaux vêtements quelques minutes après. Elle tenait à la main l’anneau de Miamimwa qu’elle lui mit sur la tête avant de s’installer pour le petit-déjeuner. Son amie se leva pour aller débarrasser son bol dans l’évier, tandis que Moinon préparait le repas de la blonde. Ensuite elle sortit une carte de sa poche et l’étala sur la table de bois obligeant Jeananas à prendre son bol dans les mains.

- Voici Alaciance. Dit Moinon en présentant un petit polygone marron. Et voici Emref. Le trajet durera environ 3 semaines, sauf si on lambine, on pourrait atteindre les 5 semaines. Nous voyageront près des villes mais surtout dans les forêts et les champs. Miamimwa est très connue, on pourrait la reconnaître dans une grande ville. Cependant, dans les petits villages, ils ne la reconnaitront pas. Voila, c’est ce sentier qu’on va essayer de suivre, dit-elle en pointant un trait noir. Nous nous arrêteront dans certaines grandes villes comme Niapedemmop au milieu de la forêt, Noyarc, Ertnec, Murof ou Riohcuom. Là, il n’y aura que moi ou Jeananas qui pourrons aller faire les courses. Interdiction pour toi de pénétrer les portes de ses villes.
- Bien…excepta Miamimwa.
- C’est OK ? La première escale est dans le petit village de Teugum. Nous y arriveront ce soir normalement et après-demain, on arrive à Niapedemmop.
- OK.
- Alors c’est partit ! Déclara Moinon en repliant la carte. Miamimwa et Jeananas, tenez !


Le Minou leur tendit deux capes noires. Elles les prirent sans mots et Moinon alla mettre la vaisselle dans un sac. C’était un havre sac. Miamimwa regarda autour d’elle puis à l’endroit où Moinon avait déposé les tentes la veille.

- Je les ai vendues. On enterrera le sac quand on serra dedans. Expliqua Moinon.

Miamimwa hocha la tête et mis la cape en n’oubliant pas de rabattre le capuchon sur sa tête. Jeananas fit de même ainsi que Moinon qui en avait aussi pris une. Tous les bagages étaient dans le havre sac que Moinon portait. Les filles sortirent de la maison en silence, pénétrant dans la brume tel trois ombres. Aucun mot jusqu’à ce qu’elles soient loin de la ville. Elles arrivèrent aux portes de la ville. Les soldats étaient en haut des portes. Moinon mis son capuchon en arrière et demanda aux soldats de les ouvrir.

- Pourquoi partez-vous si tôt ? demanda un soldat iop.
- Ma mère m’a envoyé un message annonçant qu’elle allait bientôt mourir.
- Et les deux personnes avec vous…qui sont-elles ? se méfia un autre soldat crâ.
- Ce sont mes cousines qui étaient venues me rendre visite.
- Bien…vous pouvez passer…commença le iop.
- Nan ! Attendez un peu…pourquoi portez-vous des capuchons comme cela ?
- Pardonnez-les…mais mes cousines sont atteintes d’une grave maladie génétique. Le moindre rayon de soleil leur fait fondre leurs yeux. Nous passerons par la ville Nicedém pour demander à un sage des remèdes. Nous n’en avons plus. Mentit Moinon.
- Hm ! grogna le crâ méfiant. Avez-vous aperçus Mlle Miamimwa d’Alaciance, la princesse des lieux, durant votre séjour ici mesdemoiselles les cousines ?


Moinon hésita à répondre qu’elles étaient aussi muettes mais là, ce ne serait plus crédible. Elle regarda Jeananas et l’invita à répondre. Il ne fallait absolument pas que ce soit Miamimwa qui réponde. Jeananas déglutit et essaya de trouver une voix plus grave que la sienne.

- La princesse d’Alaciance ? Dit Jeananas s’efforçant de prendre une voix plus grave ainsi qu’un accent du sud. Et bien…à vrai dire, peut-être que je l’ai croisé, et peut-être pas…vous savez, je viens d’un petit village du sud des îles Nihpuad…je ne connais pas bien votre royaume, ni sa princesse.
- Mouais…bon, on vous laisse passer. Dit finalement le soldat.
- Faîtes bon voyage ! déclara le iop.
- Merci. Dit Moinon.


Les portes s’ouvrirent dans un fracas sourd. Moinon remit son capuchon sur la tête et sortit la première de la ville. Jeananas fut la seconde se retournant un moment vers son royaume protecteur, puis suivi Moinon. Miamimwa fut la troisième. Le visage de son père heureux durant son rêve apparut. Comment pouvait-elle le quitter ? Ainsi qu’Elly qui avait l’air si joyeux de se marier. « C’est la première fois que je retrouve la fille qui me convient… » Qui était la première ? Miamimwa contait-elle vraiment pour lui ? N’était-ce pas lâche de partir fuyant ses responsabilités ? Quelles responsabilités ? Elle n’était à présent plus que Miamimwa. Elle se retourna vers les portes qui se fermaient, faisant disparaître mètre par mètres le royaume dans lequel elle était née. Elle reviendrait…c’était promis. Un jour elle reviendrait, personne ne la reconnaitra, elle ira saluer le roi d’Alaciance. Elle sera peut-être mariée…aura peut-être des enfants…elle n’en savait rien pour le moment…mais tout ce qu’elle savait, c’est que ce n’était pas un adieu…mais juste un « au revoir ».


Chapitre n°10 : Attaque dans les champs[/right]

Les portes se fermèrent dans le même fracas où elles s’étaient ouvertes. Le soldat iop se tourna vers Miamimwa. Cette dernière se retourna vivement lui tournant le dos. Elle le connaissait, il venait souvent au château pour annoncer les personnes qui venaient. Il était chargé de les escorter des portes jusqu’au château. Il s’appelait Célestin. Elle l’aimait bien, quand il venait, c’était toujours avec des fleurs pour elle. Ils parlaient ensemble quelques secondes, puis il partait vers les portes. C’était un peu comme un grand frère pour elle. Moinon appela Miamimwa sous un autre nom. Miamimwa pressa le pas pour les rejoindre. Voila…elle était définitivement libre, et tout ce qui l’attendait c’était l’aventure. Tout ce qu’elle souhaitait.
Des champs. Des champs. Et encore des champs. A perte de vue, partout. Aucun village, aucune vie, si ce n’est cette végétation. Une mer d’épis de blés dans lequel on pouvait se jeter pour faire une sieste ou des roulades. Où la brise ondule au-dessus soulevant quelques grains de poussières. Le soleil chauffait les têtes des trois jeunes filles. Les capes étaient dans le sac, et elles riaient, chantaient, dansaient, conversaient. Le bonheur ? Peut-être. Le vrai bonheur, on ne le trouve pas chez les autres. On le trouve chez soit. Au fond de son cœur, il se trouve. Et si on est en harmonie avec soit, le bonheur nous enivre. Le bonheur est un sentiment d’extase qui s’échappe de la rivière qui coule, coule lentement dans votre cœur. Cette rivière débouche dans toutes vos artères et part dans tous vos membres, déversant ses eaux dans votre cerveau, dans vos pieds, vos mains, vos poumons libérant ce vent purificateur, diluant tracas, peines et souffrances. Le bonheur n’est pas contagieux, mais le rire qu’il peut provoquer l’est. Les filles étaient peut-être enivrée de bonheur, et peut-être pas. Juste heureuses.

Les trois filles marchaient au travers des épis de blés qui surpassaient leurs têtes, riant aux éclats. Se posant quelques questions, quelques devinettes.

- Bon ! soupira Moinon en s’asseyant par terre. Il est midi. Qui a faim ?
- Moi !! s’écria Miamimwa.
- Bien, bon, je reviens…dit Moinon en entrant dans le havre sac.
- Je suis heureuse Jeananas. Et toi ? demanda Miamimwa.
- Moi aussi. Tout va me manquer, ça je le sais. Mais être ici, sans règles ni lois, ni repas à préparer, sans marché à aller faire…c’est le paradis !
- Sans mariage à la noix ! Sans fiançailles, sans étiquette, sans rien de contraignant. Sans mon père !
- Moi il va me manquer…ça c’est sûr !
- Moi, pas du tout ! En tout cas, pour l’instant.
- C’est compréhensible. Dis Moinon en ressortant du havre sac, les bras pleins d’aliments. Servez-vous ! J’ai fais des provisions, pour au moins tout un mois !
- Il vaut mieux en avoir plus que pas assez ! répliqua Jeananas en mordant dans un saucisson.
- Oui. Acquiesça Miamimwa en s’attaquant à une cuisse de poulet.
- Mangez bien. Il faut prendre des forces.
- On en a besoin !
- Pour traverser cet océan de blé. C’est quand la fin ?
- On sortira des champs en milieu d’après-midi du lendemain. Dit Moinon.
- Quoi ? Je sens que je vais être dégouté des céréales avant peu. Expliqua Miamimwa.
- En fait, quand va-t-on arriver à Teumug…Tetum…Teu…
- Teugum ? Ce soir…normalement.
- Ha…
- C’est un très joli village, vous verrez !


Les filles continuèrent de manger. La fin était loin et le voyage long. C’était le revers de l’aventure. Moinon leva un peu son masque sans rien dévoiler et sembla s’essuyer la bouche du revers de la main. Elle se leva et s’étira. Puis sans un mot, elle partit sans bagages laissant les deux jeunes filles seule avec le pique-nique. Elle partit à travers les champs. Miamimwa et Jeananas la regardèrent partir et s’enfoncer ainsi les épis blonds et continuèrent de manger.

Après une dizaine de minutes, elle n’était toujours pas revenue. Les filles mirent le pique-nique dans le sac en vrac et l’appela. Personne ne répondit. Les filles recommencèrent plus fort, toujours rien. Elles essayèrent une troisième fois et quelque chose de vif tailla les épis dans le champ au niveau de la taille des amies et passa juste entre elle. Il avait taillé toute une allée de dix mètres environ. Les filles regardèrent autour d’elles, aucune trace de vie.

- Il se cache…murmura Miamimwa.
- Ou c’est elle qui veut nous faire une petite blague. Dit Jeananas.
- C’est possible aussi…mais…


Une ombre jaillit derrière elles et les ligota d’une chaîne métallique. Jeananas utilisa son bouclier pour faire exploser les maillons et libéra ensuite Miamimwa. L’ombre repassa vite mais venant sur leur flanc et leur fit un magnifique croche-patte en passant. Elles s’écrasèrent par terre. Jeananas se releva de suite en matérialisant un bouclier de couleur turquoise autour d’elle d’où jaillissaient quelques éclairs. Miamimwa se releva péniblement et fit apparaître de son sang séché, deux énormes mains qu’elle fit passer dans le champ autour d’elles en pensant que si leur attaquant était à terre il serait pris par les mains. Elles ne détectèrent rien mais Miamimwa les garda auprès d’elle. Autour d’elles les grands épis de blés se courbaient un peu pour faire passer un vent frai. Le ciel était bleu et le soleil dégageait une chaleur difficile à supporter. L’ennemi se fit entendre d’un côté vers lequel les deux amies se tournèrent. Leurs cœurs battaient à tout rompre, et leur respiration étaient saccadée, elles étaient donc facilement détectables. Après avoir fait le tour silencieusement, l’ennemi revint à la charge dans leur dos et passa vivement entre elles. Le bouclier se fissura en deux et les mains de sang furent sectionnées au niveau des poignets virtuels. Les filles se regardèrent…il était beaucoup plus fort qu’elles. Il se fit encore entendre, et Miamimwa lança un sort vers l’endroit immédiatement après. Cependant il s’était encore déplacé silencieusement. Jeananas se concentra et détecta un tout petit mouvement.

- Sur la gauche ! Hurla-t-elle à Miamimwa.
- OK !


Miamimwa lança un autre sort vers l’endroit que lui pointait Jeananas. L’ombre jaillit de l’endroit pointé et sauta au-dessus de la trajectoire du sortilège de la sacri et atterri sur Jeananas, puis d’une geste vif, ligota encore une fois Miamimwa d’une chaîne métallique et la tira vers elle. Quelque chose cogna la tête de la sacri qui s’évanouie.

Quand les filles reprirent leurs esprits, Moinon tenait la chaîne et avait un pied sur le ventre de Jeananas.

- Moinon ! C’était vraiment pas drôle ! On a bien crû que cette ombre t’avais tuée ! cria Miamimwa.
- Miamimwa…dit moi, de quelle classe es-tu ? demanda Moinon, affichant aucune expression particulière sur son masque.
- Là n’est pas la question ! Tu nous as fait vraiment…
- DE QUELLE CLASSE ES-TU ?!! cria Moinon.
- Mais…Sacrieuse pourquoi ?
- Et qu’elle est la particularité des sacrieurs ?, enchaîna Moinon.
- Heu…
- Qui aurait put vous aider durant ce combat…
- Heu…je ne sais pas…
- ILS SONT TRES RESISTANTS A TOUTES SORTES D’ATTAQUES!!!!
- Ou…oui et alors ?
- Hé bien, comme Jeananas t’a indiqué où j’allais surgir, tu aurais pu sauter sur moi pour me retenir et donner du temps à Jeananas de préparer un sort qui m’aurai assommé ! Et toi Jeananas, de qu’elle classe es-tu ?
- Féca. Répondit froidement Jeananas.
- Et qu’elle est leur spé…
- De protéger.
- De se protéger ou de protéger ?
- Les deux…
- Alors pourquoi as-tu laissé Miamimwa pendant tout le combat sans bouclier ?
- Heu…
- Hm ?
- Parce que je paniquais.
- Hé bien, maintenant vous savez qu’il ne faut pas paniquer durant un combat ! Bon, voila…ce sera tout pour aujourd’hui. Je voulais voir comment vous vous battiez, mais ça m’a un peu déçu à vrai dire…Je vais ranger les affaires que vous avez gentiment mis en vrac.


Miamimwa tremblait de tout son corps et Jeananas bouillonnait littéralement en son fort intérieur. Moinon détacha Miamimwa et alla vers le sac.

- Ha oui ! J’allais oublier ! Dans le sac, on n’entend pas ce qui se passe dehors !
- Quoi ?


Moinon entra dans le sac. Jeananas voulu donner un bon coup de pied dans celui-ci mais se retint. Miamimwa s’assit par terre.

- A ton avis…pourquoi a-t-elle dit : « Ce sera tout pour aujourd’hui. » Demanda Miamimwa en regardant le vide.
- Ça veut dire que cette supercherie recommencera tous les jours ! Hou ! Je sens que je ne vais jamais réussir à l’apprécier cette délinquante ! fulmina Jeananas.
- Jeana’ ! Ne dit pas des choses comme ça de Moinon !
- Quoi ! C’est vrai ! T’as vu ce qu’elle nous a fait ?! Elle a fait semblant d’avoir disparu et de nous laisser là…toutes seules face à un ennemi alors que c’était elle l’ennemi ! Et après elle ose dire : « ça m’a un peu déçu » et gna gna gna… Nan mais quel culot !
- C’est pour nous préparer à ce qu’il pourrait nous arriver…là au moins, je sais ce que je dois faire la prochaine fois…
- Mouais…Mais ce n’est pas ça qui lira quelque chose entre nous à par de la haine !
- Non. Elle ne te haït pas…il n’y a que toi qui la déteste.


Jeananas bougonna pendant que Miamimwa regardait pensive le ciel bleu immaculé.

Voili, voilou...
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Message par Fao Jeu 30 Déc 2010 - 17:39

*bougeonne* quatre chapitres d'un coup, ces quoi ces fournées... peut pas les faire un par un...
et pis c'est plein de fautes et pis c'est pas clair et pis j'aime pas l'histoire...

En plus sérieusement, je pense que le rêve est un peu trop anachronique, tu devrais intégrer des choses vraiment improbables qu'elle devrait trouver normales... Dans les rêves, il y a toujours ce genre d'incohérences qui doivent passer comme une lettre à la porte.

Ensuite, le niveau de "civilisation" de ton monde... Toits en chaumes? D'accord, on est à peu près fixés... Cheminées? ça change tout! Pour une cheminée en brique, il faut des toits en tuiles... Laissons...
des frigos... DES FRIGOS! Avec des doigts en chaumes du Moyen-âge et des briques de l'âge gothique, on se retrouve avec des frigos...

Les noms des villes et villages, j'aurais choisi, je sais pas, un truc facile... Kayak! Au moins on peut retourner ça change pas... Tu vois ce que je veux dire...

Elles renaissent alors qu'elles fuient le château (le chapitre précédent que je n'avais pas vu avant, mais repris ici)? Alors que Jeana était plutôt réfractaire, alors que Miam' fuyait dans l'inconnu avec une inconnue, vers une destination inconnue... Ce genre d'équations à plusieurs inconnues est très difficile à bien visualiser, et il faut tout décortiquer pour peser le pour et le contre... (don't copy&paste the math lesson!). Je trouve que c'est vite dit.

Ici, je ne te dirais pas de choses positives, ça fait endormir sur ses lauriers... Je dis juste: fais attention à bien te faire comprendre par le lecteur, et ça ira!

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Message par Fao Sam 22 Jan 2011 - 11:29

J'avais corrigé les 4 premiers chapitres, ils étaient parfaits...
la connexion a coupé et je n'ai pas pu poster les modifications...
Mais je me vengerais! Entends-tu, Féline Furtive? Je me vengerais, et je reviendrais effacer toutes les fautes que tu aurais pu faire!
Mouahahahaaaaa!
*koff, koff*
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Message par Jeananas Sam 22 Jan 2011 - 12:58

'.'
Fao nous fait le psyco-textes avec son rire de grand méchant de dessins animés ?
Pour les fautes d'orthographe, je demande à Miam, c'est la spécialiste =P
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Message par Vlad' Sam 22 Jan 2011 - 13:22

C'est le genre de truc qui fait mal, Fao' : corriger un texte aussi long... Et tout perdre d'un coup... Mais comme tu semble vouloir persévérer...

Bon, Moinon... Il y a certains point sur lesquels je suis d'accord avec Fao' : évite de poster quatre chapitres d'un seul coup, ça fait beaucoup de lecture. Et évite les incohérences temporelles... Comme de mettre un toit de chaume, et des frigos. Ou encore d'utiliser toutes sortes de choses qui nous font penser à une époque moyenâgeuse, et de nous coller une radio...
Ce sont les principaux défauts de ces quatre chapitres...

Néanmoins, je dirais que j'ai bien aimer le premier, celui du rêve. Tout est réunis pour nous faire croire que c'est la réalité, quand elle se pince par exemple. Et tu garde le mystère entier jusqu'à la fin du chapitre. Même si le lecteur est persuadé que ça ne peut être qu'un rêve, il est obligé d'éprouver, ne serait-ce qu'un petit doute, car tel est fait ce chapitre...
Pour le reste, je trouve que ça avance trop vite, mais ça, c'est mon point de vus. Après tout, la plupart des textes que je fait sont également trop court, et avancent trop vite...

En résumé, même si il y a quelques points négatifs, même s'ils sont très nombreux par rapport à la longueur du texte, il serait bête de ne pas voir également les points positifs. Car, dans une histoire, il ne peut y avoir que des choses négatives à dire...

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Message par Moinonminou Sam 22 Jan 2011 - 14:42

*toussote* bon...hou là! *regarde la poussière* ça fais un petit moment que je l'ai laissée celle-là...mais pourquoi déjà...ha oui! A cause de Fao'!

Bon, alors maintenant je ne mettrai plu plusieurs chapitres à la suite promis....(désolée TT.TT), après, les fautes d'orthographes...tu sais quoi Fao'...abandonne, sauf si ça te démange, mais franchement ne te donne pas cette peine et ne te colle pas le boulot que je devrai faire moi-même...Je ne voudrais pas que tu t’abîme les yeux pour rien... les incohérences...excusez-moi...je vais essayer de les modifer je vais faire le tours du texte et essayez de les mofier (plus de radio, placard pour frigo) je vais me débrouiller... ^^°
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Message par Fao Sam 22 Jan 2011 - 16:12

Bon, tu peux changer quelques trucs, je passerais après de toute façon si il reste des trucs.
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Message par Moinonminou Sam 22 Jan 2011 - 16:30

C'est hors-sujet mais il fallait que je te le dise...J'ADORE TON AVATAR!!
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Message par Fao Sam 22 Jan 2011 - 16:37

Merci, les deux jambes me gênent un peu...
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Message par Jeananas Sam 22 Jan 2011 - 16:44

Merci Moinon x)
Fao : je trouve que c'est là toute la classe du dessin, qui est au dessus de toi déjà ? Awi, c'est Coco, je comprend mieux pourquoi tu tire la tronche x)
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Message par Moinonminou Dim 23 Jan 2011 - 14:05

Bah...Jeana' pourrais les enlever juste pour ton avatar et te mettre quelque chose dans les mains...
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Message par Prisckas' Sam 8 Oct 2011 - 18:08

C'est SUPER bien écris ! j'adore *Q*
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