La journée avait pourtant bien commencé...

Le chaud soleil d'une fin de printemps se levait sur la ville portuaire de Murof. Les Tofus piaillant commençaient à réveiller progressivement la populace, alors que les premiers bateaux de pêche se hâtaient de vider leur cargaison. Dans moins d'une heure, la Grand Place de la ville se viderait de ses habitants noctambules, des brigands et autres contrebandiers des heures précédents l'aurore. Puis ce serait l'heure du fameux marché Murofien, reconnu dans tout l'archipel, et dont certains ventaient la richesse jusqu'à Bonta. Les nobles, les riches et autres personnes aisées seraient alors les premières à faire leurs emplettes, laissant dans les dernières heures de la matinée, la place aux autres, les simples gens, qui vivaient en nombre, dans cette belle ville de Murof.


En somme, c'était là un début de journée on ne peut plus ordinaire.


On pouvait même dire que la journée avait bien commencé... Seulement voilà, le problème à Murof...


... C'est que certains habitants sont bien déterminés à s'amuser un peu, et à profiter de cette belle journée ensoleillé, quitte à ce que cela soit au détriment des gens normaux.
Ces habitants, légèrement hors du commun, rythmaient la vie de la ville. Ils faisaient tantôt rire, tantôt pleurer les passants. C'étaient eux qui laissaient des souvenir impérissables aux touristes. C'étaient eux qui rendaient certaines heures de la journée si passionnantes... Ou si chaotiques, parfois.
C'étaient eux qui représentaient Murof. En quelques sorte, pour les plus anciens habitants, ils étaient Murof.


Eux, les membres de la Community.




Vlad' se réveillai, au son des tofus. Un de ces bêtes volatils venait de se poser sur le rebord de la la fenêtre, et commençait à piailler, sans doute pour attirer un membre du sexe opposé. Le printemps se terminait, mais certains continuaient à batifoler, et le Iop n'allait pas le blâmer, pas avec la magnifique journée qui s’annonçait...
Il se retourna, et aperçut entre les draps, le joli minois de son épouse encore endormis. Tout heureux, il déposa un très léger baiser sur sa joue, pour ne pas la réveiller. Puis il se leva, enfila un pantalon, un maillot blanc assez léger, et laissa sa cape dans le placard. Si la journée était aussi chaude que la veille, il risquerait de mourir, s'il la mettait aujourd'hui...
Puis il descendis les marches, et sortit se balader un petit peu. Rien de tel qu'une promenade matinal dans les rues de sa ville. La mairie n'aurais pas besoin de lui avant plusieurs jours, et il comptait bien en profiter !
Cependant, son instinct, qui ne l'avait pas trompé ces derniers temps, lui imposa de rester prudent. Il ignorait comment cette journée allait se dérouler, mais il sentait que quelque chose allait se passer.


Restait à savoir quoi...


Heureux mais méfiant, il quitta le calme de sa maison, et s’engouffra dans la rue des Enudits.


_______________________________________


Je voulais essayer quelque chose... Et s'il était possible de réaliser la même chose qu'un chapitre de la fiction Murofienne, mais sous forme de Role-play ? :D
Bien évidemment, je ne garantit pas la fiabilité de cette idée, mais je voudrais essayer !
Nous somme donc le matin du 15 Juinssidor, le soleil viens à peine de se lever... Et vous, que faites vous ? Dormez vous encore ? Préparez vous un mauvais coup pour aujourd'hui ? Attendez vous l'ouverture du marché sur la Grand Place pour réaliser des emplettes ? Ou bien souhaitez vus rester avec vos enfants, en embrasser votre femme ?

Quoi qu'il en soit, tout les Murofiens sont acceptés, aucune fiche n'est demandé, car vous utiliserez votre/vos personnages de l'univers Murofien (Kam va pouvoir s'amuser, je crois !)

Vivez votre vie, même si vous souhaitez rester chez vous et ne pas vous mêler au monde... Évitez juste de trop influencer les décisions des autres... Et même si on reste dans un cadre Murofien, on fait gaffe au patarolisme (j'espère que ce terme est encore utilisé par la populace, aujourd’hui encore...) Lancés de troncs d'arbres autorisés, mais arrivée d'aliens interdites... Je précise, sait on jamais...

Maintenant, c'est à vous de jouer ! Que faites vous, en ce matin du 15 Juinssidor ? :D


//// Commentaires Hors Rp
*Action et réflexions en italique, astérisques facultatif*
- Dialogues en gras, tiret facultatif

Essayer autant que possible de faire comme si nous étions dans une partie de la fiction ! ;)

Et bien, encore une fois matinal Mr. le Maire !

Affaler sur un siège de fortune, le jeune homme au cheveux blanc lui décrocha un sourire avant de reprendre une gorgé de café. Même si l’été pointait le bout de son nez, l'insomniaque n'avait pas quitter son bonnet et son épais manteau de cuir, à croire qu'il était maso. Peu étonnant pour un sacrieur.  

// Allez j'essaye le rp, j’espère que c'est pas trop court :) //

Les rayons de soleil venaient tout juste de passer à travers la fenêtre de la chambre de la jeune Crâ et chatouillaient à présent son visage. Elle grimaça, puis baillât un bon coup tout en relevant la tête, s'étira, souleva sa couette puis s’extirpa lentement du lit. Une fois debout après s’être frotté les yeux, Nannerl se dirigea d’un pas lent vers la salle de bains, en prenant soin de prendre sa tunique au passage.


Une fois devant le miroir elle se regarda en grommelant que ses joues de hamsters ne lui allaient pas et qu’elle avait trop de tâches de rousseurs en ce début d’été. Elle en avait déjà naturellement mais elle savait très bien qu’en allant au soleil ça empirerait, et que bien sûr avec l’été et ses beaux jours elle n’y échapperait pas. « L’été vient » lui avait répété un vieux mendiant devant lequel elle passait chaque jour avant de rejoindre la grande place, sur quoi elle répondait à chaque fois « oui oui sûrement. » en lui lançant une pièce au passage. Elle commençât sa toilette matinale en lavant ses dents, puis attrapa sa brosse et tressa ses cheveux en une épaisse natte qui lui tombait dans le dos. Elle poudra ensuite son visage pour masquer le trop de tâche de rousseurs, plaqua sa mèche sur son œil gauche, parce que oui elle n’aimait pas non plus ses yeux vairons mais ça beaucoup de gens le savaient, et enfila sa tunique blanche ainsi que son épaisse ceinture où siégeait une petite bourse contenant quelques kamas.

Une fois prête, la jeune femme descendit l’escalier de sa demeure, puis attrapa une grande besace contenant un paquet de partitions achevées ou non, et se dirigea vers la sortit sans prendre le temps de manger un petit quelque chose, après tout elle allait rendre visite à sa sœur de cœur, elle n’aura qu’à lui proposer quelque chose à grignoter pensa-t-elle.

Nannerl marcha d’un pas pressé en direction de la maison de Pan, son grand ami de toujours (ou pas) où habitait Xelina avec lui, tout en vérifiant qu’elle n’avait pas oublié une de ses partitions, elle avait prévu de continuer de composer un menuet pour piano et violon, celui que lui avait justement commandé sa sœur. Après être vite passé acheter quelques plumes pour écrire dans une librairie, elle arriva enfin à destination et toqua à la porte.

« Xelina, ouvre c’est Nann ! »

La journée avait bien commencée. Belle matinée, bonne météo, température agréable : une bonne journée en somme. Ritreku avait passé la matinée à s'occuper de sa famille : quelques changements de pansements pour Athen, un petit entrainement d'archer matinal pour Yevan et une petite partie de cartes avec Lonia, le Crâ avait décidé d'aller tranquillement se promener, seul, dans les rues encore calmes de la petite cité portuaire de Murof, l'air chargé de brume et d'une odeur de poiscaille, espèces d'ultimes flatulences poissonneuse, que Ritreku n'affectionnait pas particulièrement.
Il y avait bien longtemps que ce membre à part entière du corps dirigeant de la ville et, peu s'en faut, ancien roi de Murof, n'avait pas pris le temps pour une petite ballade matinale et il ignorait un peu ce qui allait se passer : depuis des mois, Ritreku n'avait pas pris la température, ne s'était pas renseigné sur les habitants de la ville et s'aventurait un peu en territoire inconnu, lui rappelant ainsi ses quelques années de vagabondage et d'aventure avant d'arriver à Murof. 


Barbe touffue, en chemise blanche et en pantalon, le Crâ avait laissé sa veste et sa canne au placard pour se promener en toute tranquillité, sans trop de manière. Rendant leur salut distingué à quelques citoyens, il marchait mollement dans les rues, se dirigeant vers la Grand Place. Des gens passaient, travaillaient : Ritreku marchait, flânait, regardait tranquillement autour de lui, redécouvrant chaque choses. 

- Les choses ont bien changées, ici... Sacrebleu ! s'exclama-t-il.

Xelina fronça les sourcils en voyant Sho arriver, le plus normalement du monde. Elle ne se rappellait pas l'avoir invitée la veille, et pourtant elle avait en effet bien squatté son canapé toute la nuit. Et bien-sûr, comme d'habitude, elle était accompagnée d'une bouteille de vodka presque vide, voir entièrement.

« Attends... Qu'est-ce que tu fous ici ? »

Elle fixa la jeune Zobal, puis sa fenêtre.


« Fais gaffe à ma fenêtre, entre toi et l'autre qui adore défoncer ma porte d'entrée, j'ai pas envie de me retrouver avec une somme énorme de travaux... » dit-elle en désignant Nannerl du menton.

"Eh! Ca fait bien un mois que j'ai pas défoncé ta porte !"

Nannerl entra non nonchalamment dans la petite maison de Xelina, la bousculant un peu au passage, puis s’assaillit sur une chaise dans la cuisine. Elle regarda autour d'elle, remarqua que la vaisselle n'était pas faite, puis se releva et alla se servir un bon verre de lailait comme si elle était chez elle, enfin elle était chez sa soeur, pas comme si c'était chez un inconnu, tout en revenant dans le hall de la maison.

"Hey ça fait combien de temps que t'as pas fait la vaiselle ?" demanda-t-elle en avalant goulument une gorgée de son lailait, comme si elle n'avait pas bu depuis des jours.

"Un mois ? Te te fous de moi ? Tu l'as encore fait y'a une semaine de ça !"

Xelina regarda la jeune Crâ partir dans la cuisine, puis ramena son attention sur Sho qui observait la scène sans rien dire.

"Bref, quoi de beau ? Comment t'as fait pour attérir ici sans rien casser ?

- Hey ça fait combien de temps que t'as pas fait la vaiselle ?"

Elle soupira longuement, exaspérée. Non seulement elle avait dû se lever bien trop tôt à cause de Nann, mais en plus il fallait qu'elle fasse des remarques désagréables. Si seulement pour une fois elle pouvait s'occuper de son cul plutôt que de celui des autres.

"Je vois pas en quoi ça te regarde, t'es pas chez toi, mais au pire si tu veux la faire à ma place, ce sera avec plaisir. Et te dérange pas surtout, fait comme chez toi..." répondit-elle, son regard se posant sur le verre de lailait.

Si, ce matin là, on s'aventurait dans le restaurant/saloon de Colorane et Léo habillement nommé Le Cléor's on pouvait y voir... rien en fait. En effet, malgré cet abruti de soleil qui se pavanait sur son papier pain bleu à taches blanches et bien que la journée venait de commencer, le restaurent restait fermé... Tout comme ses volets, qui avec l'absence de toutes activités et la présence du soleil brillant en contre jour et enveloppant la façade de l'établissement dans un voile ombragé, lui donnait un aspect presque morbide. 
Non, ce qu'il faut en fait, c'est aller dans les sous-sols du dit restaurant. Ces fameux sous-sols secrets et lugubres ou se tramaient les plus gros coups de Murof... Bon, plus aussi secret en effet, et les coups étaient peut-être gros mais ils étaient surtout ratés... Mais qu'est ce qu'on pouvait voir finalement dans ces sous-sols ? Et bien dans une pièce à la lumière tamisée, on pouvait voir une chose poilue, ridiculement affalée sur une table où figuraient entre autre des plans pas très nets, raturés de partout sur lesquels des paquets de sablés entamés avaient laisser tomber quelques miettes. La choses poilue ronronnait chaudement, et comme le va-et-vient tranquille du ressac du port, elle se gonflait et dégonflait lentement. La scène était adorablement grotesque.  Une autre chose poilue vint rejoindre la scène et monta d'un air curieux sur la table. Elle était tout aussi grosse qu'elle était moche, c'est-à-dire absolument pas ! La boule de poiles, qui était en fait un chacha mâle, tapota son camarade de quelque coups de patte légers et fit quelques miaulements attendrissants. La grosse chose, qui après avoir levé la tête subitement semblait être Léo, grommela quelque peu et retira un de ses plans qui s'étaient collé sur son bras sous l'effet de la transpiration. 
Il grogna et s'adressa à son chacha:


"OOOOH ! VIKOTOR ! Des fois tu m'énerve ! Mais bon, ya que toi qui me comprenne..."


Malgré les rumeurs, Léo était plutôt matinal, il était seulement 7h. Le chacha descendu de la table, Léo se leva aussi tôt et fila dans la salle de bain pour se préparer. Il se déshabilla entièrement et se regarda dans le miroir en s'envoyant un sourire espiègle à lui même. Il se glissa dans sa douche et tourna les robinets et fit ce toute personne sensée fait dans sa douche: se prendre pour un Ténor. Il sorti finalement de sa douche en même temps que la fumée de l'eau chaude consommée, attrapa une serviette et se frotta vigoureusement afin de se débarrasser au mieux l'eau dans sa fourrure. Il passa tout son corps au sèche cheveux et après s'être bien ébouriffé se peigna délicatement sans oublier les mèches blanches entre ses deux grandes oreils qu'il plaqua vers l'arrière en. Il se lava les dents, se parfuma, admira les muscles qu'il n'avait pas, se fit un clin d'oeil à travers le miroir et s'envoya un baiser qu'il eu vite fait de rattraper. Enfin, il s'habilla, en noir puisque c'était une belle journée. Jeans noir, jambières noires, bottes à éperons noires tout y étaient sans oublier son chapeau de boufboy noir sur lequel figurait le signe Roublard.
 Il sorti finalement de chez lui et vérifia l'armement qu'il avait pris au passage: pistolet à baïonnette, canon à stasis de poche, grenades fumigènes, munitions il n'avait rien oublié. Là sur la façade du restaurant, saa boîte au lettre, agonisante, vomissait le courrier tant elle était pleine de papier de toutes provenances. Léo l'ouvrit et vérifia pour une fois, un par un mais rapidement, le courrier qu'on lui envoyait.


"Impôts en retard, taxes pour ce que j'ai cassé en ville ya deux mois, taxes pour ce mois ci, Impôts, Impôts, Plainte contre moi, Impôts, Plaintes, avis d'expulsion d'il ya 6 mois, Pubs, Plaintes... rooooh..."


Léo était déçu qu'on ne lui écrive pas de cartes postales ou de lettres d'amour. Bien qu'il détestait les amoureux, ce genre de lettre plus colorées faisaient de bien plus jolies sous-mains ou sous-tasse et variait avec les promotions et autres réductions des publicités. 
Il était déjà 9h passé. Et oui, toute la préparation et le soin qu'il apportait à lui même prenaient beaucoup de temps, comme le texte qui les relate quand on en vient à sa lecture. 


Léo se dirigea en ville et ne tarda pas à remarquer de l'agitation dans un café. Il reconnu certains camarades, et son ancienne rivale et se cacha donc derrière une poubelle non loin afin de les espionner.

"Tiens, tiens... qu'est ce que je vais bien pouvoir faire pour leur gâcher cette journée ?" Dit-il en sortait quelques plans pliés de la veille.

(oh god mais non mais comment tu veux que je répondes Sho boit plus depuis trois mois là, c'est plus à jour ce rp/pleure)

(bah avec une elipse genre "Three days later", regarde le nom de poste ;) )

(ouais enfin elle passe d'un état dépressif dans le dernier post a un état plutot normal actuellement. Alors bon :''D )

TROIS MOIS PLUS TARD DONC/bam

Shola (qui n'est donc PAS bourrée, et PAS depressive, oui oui) se tourna vers Ryry.

- Ouais, bien dormi. Et toi, bien de voler les gens ? ajouta-t-elle en regardant les mains dans les poches, où se trouvait surement le butin du larcin.

( L’ellipse la moins épique au monde x') ) 

Un bon Nawegling est un Nawegling pauvre ma chère.

Il s'approcha de la zobal avec de s'accouder sur son épaule.

Un café ? C'est moi qui paye !
Demanda-t'il en souriant.

(plutôt le vent le plus long du monde. Im sorry fao)

Shola se déroba. Elle n'était pas un accoudoir, non mais.

- Tant que tu payes, ça me va, répondit-elle en haussant les épaules.