Murof et Ankama
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La croisade du jugement
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La croisade du jugement
"L'ennemis de Bonta doit être traité de la même manière, s'agisse t-il d'un homme ou d'un million, et traité avec dilligence."
Argus Kowle, Commandant du 1er et Unique de Bonta.
"Je me suis souvent demandé pourquoi j'avais choisis Bonta, ou alors pourquoi Bonta m'avais choisie. Après avoir parcourru des milliers de miles, tué des centaines et des centaines d'ennemis, la seule réponse que j'ai eu était: Ta gueule et viens boire, demain on sera surement morts! Finalement, je pense que peu importe la raison, ce choix m'a permis de vivre ma vie sans me soucier du lendemain."
Core Van Heim, Commandant des troupes de choc de Bonta.
Le soleil battait la vaste plaine d'herbes hautes. Le vent séparais les tiges et sifflait entre chaque brin des plantes vertes. Le soleil était sur le point d'atteindre son zénith. À l'ouest se dressait une majestueuse forêt. Au sud, une chaîne de montagne perçait le ciel tel les poissons fendants les vagues. Vers l'est, l'océan majestueux brillais comme mille feu sous les rayons de l'astre solaire. Cependant, au nord, la terre était noire, sèche, brulée, retournée, creusée, meurtrie. Cet endroit paradisiaque était le nouveau domicile de la croisade du jugement. Cette île perdue était devenue le théâtre de la plus violente des guerre que le monde des Douze ait connu. A la limite de la terre brûlée, des tranchées se faisaient face, séparées par cinq cent mètres. Derrière chaque tranchée, un long monticule de terre abrittait des rangées de catapultes lourdes, de balistes et de tentes de siège. Toutes les minutes les machines de guerre lançaient leurs projectiles de mort, leurs rochers embrasés, leurs pieux acérés. La zone entre les deux camps était martellée par les impacts des armes de sièges. La terre se retournait sous les rochers, les murs encore intacts d'un ancien village vollaient en éclat, la pierre éclattée se mêllant aux fragments d'os des morts anciens.
Parmis cet enfer, au sommet d'une butte, comme bénis par les dieux, un groupe de soldats en armure brillante, ressemblaient à des anges en enfer. Comme des anges disais-je, ces hommes échappaient au barrage d'artillerie. Miraculeusement, les projectiles s'écrasaient autours de leur position sans jamais les toucher. Au centre du cercle des armures divines se dressait un homme à la cuirasse sans pareil. Ses bottes s'enfonçaient de plusieurs centimètres dans la terre mêllée au sang. Ses jambières d'argent étaient maculées de boue. Ses cuissardes disparaissaient sous une longue tunique en toile salie par des semaines de combat. La boue et le sang seché en raidissait le textile. L'armure, brillante sous ce soleil d'hivers arborait fierement les armes de la Divine Bonta. Le visage recouvert d'une écharpe en l'aine puis d'un puissant heaume en acier, l'homme tenait dans la main droite une immense banière. La longue hampe en orme longue de trois mètre laissait claquer dans le vent forcissant le long drapeau précieux de Bonta. Regardant autours de lui, son épée tirée hors de son fourreau, il voyait ses hommes tenir férocement leur position.
La troupe était encerclée au sommet par une armée rouge sale les harcelant sans relâche, se souciant peu des pertes causées par les tirs des catapultes ennemies, comme alliées. Chacune de leur poussée vers le sommet se soldait par un échec. Les lourdes cuirasses de Bonta arrêtaient les flèches, leurs immenses pavois faisaient glisser leurs lames et leurs épées tranchaient leurs membres. Le sol était recouvert par les cadavres souillés par la peur et les viscères des troupes de Brâkmar. Au centre de ce cercle de défense, Core Van Heim, le commandant de cette unité les exhortait à tenir leur position et à protêger le drapeau de la Divine Bonta. Chaque coup de ses hommes laissait lieux à une prière pour les morts. Chaque victoire en duel laissait un hourra de victoire retentir dans le chaos ambiant. Tous sur cette terre abandonnée des dieux étaient loins d'imaginer ce qu'il adviendrais...
"Le ciel se déchira comme un parchemin usé... Saint Iop, ce fut comme dans nos pire cauchemards, mais nous tenion, pour nos femmes, pour nos enfants, pour nos amis, pour la Divine Bonta... Pour notre chef!"
Khour Hajje, soldat des troupes de choc de Bonta
Argus Kowle, Commandant du 1er et Unique de Bonta.
"Je me suis souvent demandé pourquoi j'avais choisis Bonta, ou alors pourquoi Bonta m'avais choisie. Après avoir parcourru des milliers de miles, tué des centaines et des centaines d'ennemis, la seule réponse que j'ai eu était: Ta gueule et viens boire, demain on sera surement morts! Finalement, je pense que peu importe la raison, ce choix m'a permis de vivre ma vie sans me soucier du lendemain."
Core Van Heim, Commandant des troupes de choc de Bonta.
Le soleil battait la vaste plaine d'herbes hautes. Le vent séparais les tiges et sifflait entre chaque brin des plantes vertes. Le soleil était sur le point d'atteindre son zénith. À l'ouest se dressait une majestueuse forêt. Au sud, une chaîne de montagne perçait le ciel tel les poissons fendants les vagues. Vers l'est, l'océan majestueux brillais comme mille feu sous les rayons de l'astre solaire. Cependant, au nord, la terre était noire, sèche, brulée, retournée, creusée, meurtrie. Cet endroit paradisiaque était le nouveau domicile de la croisade du jugement. Cette île perdue était devenue le théâtre de la plus violente des guerre que le monde des Douze ait connu. A la limite de la terre brûlée, des tranchées se faisaient face, séparées par cinq cent mètres. Derrière chaque tranchée, un long monticule de terre abrittait des rangées de catapultes lourdes, de balistes et de tentes de siège. Toutes les minutes les machines de guerre lançaient leurs projectiles de mort, leurs rochers embrasés, leurs pieux acérés. La zone entre les deux camps était martellée par les impacts des armes de sièges. La terre se retournait sous les rochers, les murs encore intacts d'un ancien village vollaient en éclat, la pierre éclattée se mêllant aux fragments d'os des morts anciens.
Parmis cet enfer, au sommet d'une butte, comme bénis par les dieux, un groupe de soldats en armure brillante, ressemblaient à des anges en enfer. Comme des anges disais-je, ces hommes échappaient au barrage d'artillerie. Miraculeusement, les projectiles s'écrasaient autours de leur position sans jamais les toucher. Au centre du cercle des armures divines se dressait un homme à la cuirasse sans pareil. Ses bottes s'enfonçaient de plusieurs centimètres dans la terre mêllée au sang. Ses jambières d'argent étaient maculées de boue. Ses cuissardes disparaissaient sous une longue tunique en toile salie par des semaines de combat. La boue et le sang seché en raidissait le textile. L'armure, brillante sous ce soleil d'hivers arborait fierement les armes de la Divine Bonta. Le visage recouvert d'une écharpe en l'aine puis d'un puissant heaume en acier, l'homme tenait dans la main droite une immense banière. La longue hampe en orme longue de trois mètre laissait claquer dans le vent forcissant le long drapeau précieux de Bonta. Regardant autours de lui, son épée tirée hors de son fourreau, il voyait ses hommes tenir férocement leur position.
La troupe était encerclée au sommet par une armée rouge sale les harcelant sans relâche, se souciant peu des pertes causées par les tirs des catapultes ennemies, comme alliées. Chacune de leur poussée vers le sommet se soldait par un échec. Les lourdes cuirasses de Bonta arrêtaient les flèches, leurs immenses pavois faisaient glisser leurs lames et leurs épées tranchaient leurs membres. Le sol était recouvert par les cadavres souillés par la peur et les viscères des troupes de Brâkmar. Au centre de ce cercle de défense, Core Van Heim, le commandant de cette unité les exhortait à tenir leur position et à protêger le drapeau de la Divine Bonta. Chaque coup de ses hommes laissait lieux à une prière pour les morts. Chaque victoire en duel laissait un hourra de victoire retentir dans le chaos ambiant. Tous sur cette terre abandonnée des dieux étaient loins d'imaginer ce qu'il adviendrais...
"Le ciel se déchira comme un parchemin usé... Saint Iop, ce fut comme dans nos pire cauchemards, mais nous tenion, pour nos femmes, pour nos enfants, pour nos amis, pour la Divine Bonta... Pour notre chef!"
Khour Hajje, soldat des troupes de choc de Bonta
Gaunt- Murofien Loquace
- Messages : 196
Age : 30
Localisation : Murof, quelque part, surement chez Lisiana
Fiche de Personnage
Situation : Fiancé(e)
Description : Gaunt, jeune crâ, mesure un mètre soixante dix sept. Il porte une tunique rouge carmin bordée de fil d'or et de galons en feutre d'or, une épaisse ceinture lui tiens le vêtement brodé contre le corp. Il porte un pantalon marron en jute tressée. Sur le flanc, une longue ceinture en cuir rouge bordée de cercles et de décorations en or pend, son sabre richement décoré de pierreries et d'or, suspendu au bout.
Âge RP : 20
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Lun 1 Juin 2015 - 21:19 par Mimi